La recrudescence des opérations militaires et des attentats au Proche-Orient ainsi que la mort du symbole Yasser Arafat remet à l'ordre du jour le sujet banalisé du conflit israélo-palestinien.
Le conflit est plein de rebondissements et a été l'occasion de nombreuses guerres. La légitimité des deux parties a longtemps été une question en suspens. De nombreux médiateurs ont tenté d'apporter une solution au conflit, qu'il s'agisse de puissances mondiales telles les Etats-Unis ou d'organisations internationales. Le conflit oppose deux parties donc les moyens sont disproportionnés et dont les stratégies sont totalement différentes. On parle alors d'une guerre asymétrique et dissymétrique.
Le bilan du conflit est lourd et ne cesse de se détériorer. Aussi, quelle est la situation actuelle des deux camps ? Quelles sont les stratégies de guerre des deux ennemis ? Quelles en sont les conséquences ?
Dans un premier chapitre, nous aborderons l'histoire de ce conflit. Dans un second chapitre, nous traiterons des médiateurs, pays ou organisations, en présence. Puis, en troisième lieu, nous nous axerons sur les stratégies politiques et militaires des ennemis. Enfin, en dernier chapitre, nous dresserons le bilan économique et social de ce conflit...
[...] Et vont se faire une nouvelle fois punir. Les Romains détruisent le 2ème temple de Jérusalem en 70 ap JC, ils prennent la dernière forteresse juive qui leur résistait en 73-74 (Massada) et surtout ils détruisent Jérusalem et expulsent tous les juifs de Palestine en 135 ap JC La diaspora juive de +135 ap JC à L'exode dans l'empire romain Les Juifs n'ont plus le droit d'aller en Palestine, mais ils peuvent aller s'installer partout ailleurs dans l'empire romain. C'est ce qu'ils vont faire, en Afrique du nord, en Espagne, en Gaule, en Germanie, en Italie etc. [...]
[...] Quand le travailliste Barak arrive au pouvoir en mai 1999, il est sans doute trop tard. Même si à la demande des Américains, Palestiniens et Israéliens reprennent les négociations, l'esprit n'y est plus. Personne ne veut donner l'impression à son propre camp de trop céder à l'adversaire. En juillet 2000 à Camp David, jusqu'en janvier 2001, Barak fait bien l'ultime proposition à Arafat de rendre aux Palestiniens 91% des territoires occupés depuis 1967, mais le chef de l'Autorité palestinienne la refuse car il souhaite exercer une souveraineté totale sur Jérusalem-est et le retour de tous les réfugiés palestiniens, ce que lui refuse le premier ministre israélien. [...]
[...] Dès lors, la question de la sécurité revêt un aspect capital. Dès juillet 1967, le ministre du Travail, Ygal Allon présente au gouvernement un plan de maillage territorial limité des espaces conquis, destiné à jouer le rôle de sonnette et celui d'élément retardateur en cas d'attaque ennemie inopinée afin de permettre le déploiement dans la zone tampon ainsi constituée, de l'armée active renforcée de ses réserves dont la mobilisation exige quarante huit heures. ( En Samarie, au nord, le Jourdain constitue un fossé antichar, certes franchissable par une armée moderne, mais sur lequel peut s'appuyer une première ligne de défense constituée de nahal, colonies militaires à vocation agricole. [...]
[...] Les leçons des mouvements de libération socialisants L'OLP prenait exemple sur les autres mouvements de libération dans l'intention de trouver des alliés et d'obtenir de l'expertise et des armes, surtout dans le camp socialiste. Les expériences de la Chine, de Cuba et du Vietnam revêtaient une importance particulière. L'OLP s'inspira aussi de l'expérience révolutionnaire de l'Algérie, dont elle reçut des conseils avisés quand elle lui présenta son projet. Avant la consultation des Algériens, le thème principal de la propagande palestinienne était "jeter les Juifs à la mer". Les Algériens conseillèrent d'employer une autre terminologie et de mettre en avant de nouveaux thèmes de propagande. [...]
[...] Il sera longtemps pour cette raison marginalisé de la vie politique israélienne La première Intifada ou guerre des pierres (1987-1993) En décembre 1987, la population palestinienne des territoires occupés, désespérée par la défaite de l'OLP, découragée malgré sa jeunesse par un avenir professionnel bouché, humiliée quotidiennement par les tracasseries administratives, les contrôles, et les fouilles que lui impose en permanence l'armée israélienne à l'occasion de ses moindres déplacements, prend le prétexte d'un accident de la route pour déclencher de façon spontanée les émeutes qui prendront le nom de guerre des pierres (Intifada en arabe). La première Intifada qui va durée jusqu'en 1993 fera 2000 morts et blessés du coté palestinien. Elle constitue une victoire médiatique pour la cause palestinienne puisque les images des injustices qui ont déclenché les émeutes, et celles de la riposte disproportionnée de Tsahal (des balles contre des pierres) vont faire le tour du monde. [...]
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