En phase d'industrialisation massive depuis plus de 10 ans, la Chine, porte bien son surnom « d'usine du monde ». Car au fil des ans, elle est devenue le premier producteur mondial pour de nombreux produits, tels que : les jouets, le textile, le cuir, les éoliennes, les batteries pour voitures électriques, les panneaux solaires, les téléphones portables, les téléviseurs, l'électroménager, le matériel informatique, les pianos, les raquettes de tennis, les chaussures, le tabac, le blé, les conteneurs...
Cette production massive, de la majeure partie des biens de la planète, a été possible grâce à la soif de consommation des populations des pays développés, car les ménages des pays riches sont caractérisés par la consommation kleenex. Cette forme de consommation se compose d'achats sans nécessité réelle, de produits toujours plus récents, plus à la mode qui ne sont généralement pas très chers et qui seront bientôt jetés pour être remplacés par un autre produit, encore mieux que le précédent. C'est pour cette raison que la Chine est appelée l'usine du monde, elle produit, elle est le moteur de la consommation.
Le développement économique de la Chine a donc été porté par la consommation des ménages occidentaux et en conséquence par les délocalisations des pays, les externalisations et les investissements directs étrangers. De ce fait, les écarts de richesse avec l'Occident ont été réduits, puisqu'en 2010, 57 % de sa population devrait faire partie de la classe moyenne, caractérisée d'un pouvoir d'achat confortable lui permettant une consommation au potentiel de développement important.
De plus, alors que les grandes puissances historiques mondiales sont très affaiblies et peinent à relancer leur croissance au lendemain de la crise financière, la Chine émerge en position de force sur la scène internationale. En effet, en 2009 la Chine a maintenu sa croissance à 8,5% et confiants, les ménages chinois ont augmenté leur consommation de 8 à 9%, avec une progression des ventes de voitures sur l'année de 40%. En revanche en Europe et aux Etats-Unis le constat est nettement moins réjouissant avec une croissance négative pour ce dernier de 2,7% et un taux de chômage dépassant les 10 %.
Cependant, en 2008 l'entreprise de consulting McKinsey a mis en évidence dans son étude « Time to rethink offshoring? », une nouvelle tendance : la relocalisation. Car selon cette étude la Chine a perdu de sa compétitivité à l'international pour diverses raisons, telles que la hausse des salaires et du pétrole ou encore la baisse du dollar (...)
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