Le 11 septembre est une date charnière dans la généalogie du terrorisme, car elle représente les conséquences dévastatrices du terrorisme international contemporain. C'est la mondialisation contemporaine qui accroît l'apparition des groupes d'influences. Ainsi, le terrorisme devient petit à petit un acteur transnational, passant outre les juridictions nationales et affaiblissant la puissance des États.
Il y a donc un avant et un après 11 septembre du point de vue de la perception de la sécurité sur le plan international et de la lutte contre le terrorisme. D'ailleurs selon certaines théories, le 11 septembre fut un prétexte pour l'impérialisme américain. Cependant, cet événement marque le passage d'un monde plus ou moins stable, à un contexte beaucoup plus dangereux et incertain. Donc cet évènement cristallise des tendances lourdes, et représente un point de rupture.
En effet, à présent, le terrorisme est vu comme un facteur des Relations internationales. En réalité, le terrorisme a souvent accompagné des troubles profonds. On peut d'ailleurs citer l'attentat de Sarajevo qui est à l'origine de la Première Guerre mondiale. Cependant, la nouveauté du terrorisme réside dans son rapport à la logique du conflit international. Il agit, se perçoit comme une guerre en soi, comme un élément d'articulation d'un conflit international.
Le terrorisme est un phénomène ancien dans l'histoire de l'humanité et pourtant il est perçu comme une création contemporaine et exclusivement islamiste. Ce qui est faux. Cependant, on peut rattacher le terrorisme islamiste à des formes d'actions terroristes qui ont trouvé leurs origines au Proche et Moyen Orient, notamment en Palestine, en Iran, et en Algérie. La plupart de ces mouvements étaient laïcs ou mettaient en relation la réaction internationale avec des circonstances internes à leurs pays (telle que la corruption, la modernisation importée, imposée, forcée, le problème de la dette des États du Tiers-Monde…).
[...] Ce renforcement des Talibans est en partie dû au délaissement des Etats-Unis trop focalisé sur l'Irak et donc pas assez présent dans la reconstruction du pays. Ainsi, nous pouvons affirmer que cette guerre en Afghanistan est un véritable échec à court terme et surtout à long terme, dans la lutte contre le terrorisme, par la force. Et part de ce constat, que le nouveau président américain, a annoncé l'envoi de troupes supplémentaires en Afghanistan pour enrayer les talibans, ainsi qu'une possible main tendue, en direction des taliban modérés. Au sujet de la problématique irakienne, celle-ci divise la communauté internationale. [...]
[...] Face au terrorisme et à l'accroissement de ce phénomène transnational, la société internationale s'organise et cherche à se protéger pour maintenir la paix et la sécurité internationale, conformément à la Charte des Nations Unies. Ainsi, on cherche à élaborer un mécanisme juridique, policier et judiciaire, voire militaire pour prévenir ou agir contre les actes terroristes. La prévention s'appuie sur le droit pénal. C'est sur une base légale que le droit pénal cherche à poursuivre les terroristes. On cherche donc à utiliser l'arme pénale pour un effet dissuasif, mais cela ne doit pas aller à l'encontre des droits de l'Homme et des libertés des citoyens. [...]
[...] En effet, son objectif est la recherche du désordre, la fragilisation de l'Occident, la déstabilisation du système international. Le Djihad islamique L'appel au djihad a été lancé pour la première fois par Ben Laden dans un communiqué en 1998, à l'encontre des croisés et des juifs, c'est-à-dire, et surtout à l'égard de l'Occident. Cet acte formulé, par Oussama Ben Laden, se perçoit comme une construction politique, idéologique lancée contre l'occidentalisation des mœurs et le capitalisme, et par delà, contre la globalisation, la mondialisation occidentalisée subie, forcée et unilatérale. [...]
[...] Chaliand G., L'arme du terrorisme, Paris, Audibert 156p, p 45 Chaliand G., Histoire du terrorisme : de l'antiquité à Al quaida, Paris, Bayard, 718p, p 301 Chaliand G., Histoire du terrorisme : de l'antiquité à Al quaida, Paris, Bayard, 718p, p 378 Je veux dire par là, que dès le début, la mondialisation, à travers les grandes découvertes, puis à travers la colonisation, ne s'est fait que dans un sens, ne laissant pas d'autres alternatives, aux différentes civilisations non occidentales, que de s'adapter à la mondialisation économique, politique, institutionnelle, culturelle occidentale. Ici, on peut faire référence, à la Convention de La Haye contre les prises d'otages, ou à la Convention de Genève du 13 novembre 1937 suite à l'attentat de Marseille. Les résolutions 731 et 748. Les Talibans : le terme signifie en arabe étudiant et fait référence à un mouvement fondamentaliste musulman. [...]
[...] Mais la démocratie par le haut ne résoudra pas le problème, comme on a pu le constater par nous-mêmes, en Iraq. La solution est que ce sont aux peuples de se réveiller et de construire une modernité qui leur ressemble. Ce n'est pas par la force que l'on peut arriver à un objectif, peut-être à court terme, mais pas à long terme, en tout cas. Il faut donc, laisser du temps au temps, si l'on veut éviter un véritable choc des civilisations, et échapper à une nouvelle guerre mondiale, cette fois-ci asymétrique ? [...]
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