Révolutions arabes, prise de conscience, outil de communication, Hussein Amin, Egypte, Tunisie, outils de tchat, barrières psychologiques, mouvement des révoltes arabes, terrorisme islamique, Ben Ali, Jordanie, Maroc, Khadafi, Syrie, Lybie, contre-révolution, frères musulmans, Cran Brinton, Printemps arabe
Les révolutions arabes, aussi appelées « printemps arabe » désignent un mouvement populaire massif qui a touché les pays maghrébins, proche et moyen-orientaux en 2011 et dont les conséquences sur ces pays sont variables. Cependant, il est possible de qualifier ce mouvement de révolte en remarquant certaines qualités communes ainsi que certains grands traits saillants transversaux à tous ces pays. Notons à ce titre que l'appellation « printemps arabe » fait écho aux révolutions et mouvements de protestation qui avaient eu lieu dans les années 60 dans les pays européens et qui avaient cherché à remettre en cause un grand nombre des structures politiques héritées de la seconde guerre mondiale.
[...] Cette tendance, notable dans tous les pays frappés par le terrorisme, pourrait, dans un pays aux assises démocratiques encore faibles, se révéler un outil de remise en cause de cette dernière. Les vicissitudes de l'après révolution Dans les autres pays arabes, il est possible de noter que si le mouvement social a bel et bien eu lieu, ce dernier n'est parfois pas parvenu à renverser le pouvoir en place et, quand il l'a fait, à remplacer le pouvoir contesté par un système démocratique. Parfois ce non remplacement a cependant donné lieu à une évolution institutionnelle non négligeable dans les monarchies personnelles à l'image de la Jordanie et du Maroc. [...]
[...] Il est possible d'affirmer que sans cet outil, les révoltes auraient eu une ampleur beaucoup moins importante car n'aurait permis de toucher que des environnements sociaux déjà fortement politisés. De plus, la construction et la constitution d'une large population organisée est un outil important des révoltes et révolutions car elles permettent au corps social de prendre conscience de lui-même à l'image d'autres mouvements populaires précédents mais aussi, pour les éléments les plus militants de ce corps social, d'organiser leurs actions rapidement. [...]
[...] Cependant, il est possible de qualifier ce mouvement de révolte en remarquant certaines qualités communes ainsi que certains grands traits saillants transversaux à tous ces pays. Notons à ce titre que l'appellation « printemps arabe » fait écho aux révolutions et mouvements de protestation qui avaient eu lieu dans les années 60 dans les pays européens et qui avaient cherché à remettre en cause un grand nombre des structures politiques héritées de la seconde guerre mondiale. Ainsi, les différentes révoltes qui composent le « printemps arabe » se caractérisent par un rejet des structures politiques du pays et notamment de dirigeants figés depuis des décennies aux postes de pouvoir. [...]
[...] Une deuxième phase de radicalisation. Cette phase conduit inévitablement à la mise en minorité des modérés et génère ce que l'auteur appelle « le règne des radicaux ». La troisième phase correspond à l'émergence d'un homme fort dont les qualités intrinsèques et les méthodes de terreur permettent de figer les positions politiques. Cette phase s'accompagne souvent d'une reprise en main de l'appareil étatique et notamment de l'imposition d'une forme de terreur, imposée par un nombre limité de personnes. La quatrième et dernière phase, parfois qualifiée de thermidorienne » équivaut à un retour à un statut quo jugé plus supportable par les parties et à la formation d'un nouvel équilibre social. [...]
[...] Un outil de communication décentralisé et instantané . Pour Hussein Amin, professeur de communication à l'Université américaine du Caire, grâce aux réseaux sociaux, « pour la première fois, les activistes ont eu la possibilité de diffuser rapidement des informations tout en contournant les restrictions imposées par le gouvernement". En s'inscrivant comme un outil de communication neutre et difficilement contrôlable si ce n'est pas un blocage complet (qui a pu arriver au cours des manifestations en Egypte ou en Tunisie), les réseaux sociaux donnent des gages de neutralité politique dans les faits discutables mais efficaces dans le contexte des printemps arabes. [...]
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