Ce document est un petit mémoire qui fait le bilan des révolutions arabes, plus communément appelées Printemps Arabes.
Après avoir évalué l'impact positifs et les motifs d'espoir dans ces révolutions arabes notamment dans la constitution d'un corps social jusqu'à présent fragmenté (I); vous verrez que, malheureusement, le bilan de ces révoltes peut aujourd'hui être considéré comme un échec, particulièrement pour les populations concernées (II).
[...] Conclusion A titre de conclusion, il est possible de noter que les révolutions arabes, malgré leurs élans initiaux suivent les caractéristiques classiques d'une révolution. Ainsi, si l'on se réfère à la typologie de Cran Brinton, les révolutions arabes suivent dans leur immense majorité, les étapes clés des révolutions européennes de la fin du XVIIIè siècle : Une première phase de prise de pouvoir et de remise en cause de la légitimité du pouvoir politique. Cette période est marquée par une effervescence révolutionnaire et par un espoir mêlé de crainte de la part de tous les acteurs, hors, bien entendu, les tenants du pouvoir politique contesté. [...]
[...] Il est possible d'affirmer que sans cet outil, les révoltes auraient eu une ampleur beaucoup moins importante car n'aurait permis de toucher que des environnements sociaux déjà fortement politisés. De plus, la construction et la constitution d'une large population organisée est un outil important des révoltes et révolutions car elles permettent au corps social de prendre conscience de lui-même à l'image d'autres mouvements populaires précédents mais aussi, pour les éléments les plus militants de ce corps social, d'organiser leurs actions rapidement. [...]
[...] Qui a permis l'explosion des barrières psychologiques et la prise de conscience politique du corps social et de la communauté internationale L'une des grandes conclusions qui permettent de comprendre l'impact conséquent qu'ont pu avoir les réseaux sociaux sur les révoltes du printemps arabe. En permettant la mise en relation d'individus autrefois isolés, en facilitant l'accès à l'information et la coordination d'actions, les réseaux sociaux ont permis l'explosion d'une barrière psychologique forte dans l'opposition ou pouvoir politique en place et le déversement des tabous politiques sur la place publique. [...]
[...] Un outil de communication décentralisé et instantané . Pour Hussein Amin, professeur de communication à l'Université américaine du Caire, grâce aux réseaux sociaux, « pour la première fois, les activistes ont eu la possibilité de diffuser rapidement des informations tout en contournant les restrictions imposées par le gouvernement". En s'inscrivant comme un outil de communication neutre et difficilement contrôlable si ce n'est pas un blocage complet (qui a pu arriver au cours des manifestations en Egypte ou en Tunisie), les réseaux sociaux donnent des gages de neutralité politique dans les faits discutables mais efficaces dans le contexte des printemps arabes. [...]
[...] IL semble aujourd'hui, près de 8 ans après le début de ce mouvement, nécessaire d'en établir un premier bilan. Ainsi, après avoir évalué l'impact positifs et les motifs d'espoir dans ces révolutions arabes notamment dans la constitution d'un corps social jusqu'à présent fragmenté nous verrons que, malheureusement, le bilan de ces révoltes peut aujourd'hui être considéré comme un échec, particulièrement pour les populations concernées (II). Une prise de conscience des nations arabes : les réseaux sociaux comme vecteur de constitution d'un corps social Tout d'abord, il semble nécessaire de noter que l'un des éléments les plus favorables du printemps arabe reste la formidable impulsion qu'elle a permise dans la prose de conscience des sociétés arabes de leur capacité à exister en dehors des corps intermédiaires noyautés par les régimes politiques contestés. [...]
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