Chocs des civilisations, IIIème guerre mondiale, nouveau fascisme, nouvelle guerre de religions etc., les expressions rivalisent d'emphase et de simplisme lorsqu'il s'agit de qualifier les événements du 11 septembre 2001. L'Islam est l'objet de tous les commentaires pour le dédouaner totalement ou l'accabler. Les exégèses contradictoires se multiplient, s'opposent à coup de citations du Coran ou de récits de la vie du prophète pour démontrer que l'Islam est une religion intrinsèquement belliqueuse ou au contraire une religion de paix et de tolérance dénaturée. Il s'agit donc de comprendre pourquoi les fauteurs de schismes et de discordes responsables de la déviance intégriste de l'Islam (I), s'opposent avec une telle violence à l'Occident (II), sans pour autant parvenir à la réalisation tant pronostiquée d'un choc des civilisations (III)
[...] Elle est fondée sur trois éléments : - Le Coran, composé de 114 sourates ou chapitres et de 6226 versets ( ou 6236 selon d'autres lectures). C'est la parole de Dieu (Allah) révélée en arabe par l'ange Gabriel, Jibril, au prophète Mahomet, Mohammad en arabe. - La sunna, ou «tradition du Prophète», est composée de hadîth, «courts récits» rapportant ses paroles, ses conseils, ses gestes, ses comportements en diverses circonstances, ses relations avec les autres. Dans la multitude de hadîth recueillis, il y en avait de faux qui avaient été forgés pour des raisons politiques ; c'est pourquoi les ulémas ont effectué un travail de recherche afin de déterminer si les rapporteurs étaient fiables. [...]
[...] L'attentat du 11 septembre est un crime commis par des islamistes. Au nom de la religion des hommes ont été capables de tuer plusieurs milliers de leurs semblables. Depuis une vingtaine d'années, les actes terroristes au nom de l'islam n'ont cessé de croître en cruauté. On a vu durant cette période l'intégrisme religieux se renforcer et se diffuser largement. Des lors, on a cru voir le monde arabo-musulman s'opposer au monde occidental. Or cela n'a pas été le cas. Rapidement après l'événement, plusieurs nations musulmanes l'ont condamné. [...]
[...] Sécularisation ne signifie pas disparition du religieux. La crise du religieux coïncide avec une mutation profonde des sociétés occidentales au point d'en devenir une dimension essentielle. A l'issue de la seconde guerre mondiale, l'Europe se trouve, en effet, confrontée à une redéfinition générale de son système de références éthiques et politiques. Il y a contradictions entre les nouveaux modes de vie d'un système de valeurs forgé à l'épreuve de la révolution industrielle. Or de ce système de valeurs, le rapport au catholicisme était une composante historique essentielle. [...]
[...] Lee, Ecole de Droit Benjamin N. Cardozo, Université de Yeshiva : Sites internet CEDITIM (Centre de recherche et d'initiative de solidarité internationale) : http://www.cedetim.org Courrier International : http://www.courrierinternational.com http://www.diploweb.com Findlaw Corporate Counsel Center : http://www.findlaw.com L'Express : http://www.lexpress.fr Le Monde : http://www.lemonde.fr Le Monde diplomatique : http://www.lemonde-diplomatique.fr Libération : http://www.liberation.fr 1 Bernard Lewis, Le retour de l'Islam, Gallimard Universitaire américain qui assuma une fonction d'expert du temps de l'Administration de Jimmy Carter, auprès du Conseil National de sécurité Universitaire américain Olivier Roy, L'échec de l'islam politique, Seuil, Paris Pascal Boniface, Atlas des relations internationales, Hâtier, Paris Un Sikh est un adepte du sikhisme, l'une des quatre grandes religions de l'Inde, fondée au siècle au Pendjab par Nânak Dev (1469-1538). [...]
[...] La diffusion de l'Islam tel qu'il a été à l'heure de sa splendeur a influencé le siècle des lumières en Occident où l'on retrouve beaucoup de traces dans la littérature. Cela a aussi contribué à libérer le corps occidental. Or cette tradition est en train de disparaître des terres d'Islam où un ordre moral imposé par des semi- lettrés anéanti tout un passé faste. Le culte du corps n'existe plus, bien au contraire, on cache et on proscrit tout ce qui pourrait être beau et séduisant. La perte de l'esthétique est totale, les corps ne reçoivent plus les soins que l'Islam ancien exigeait. [...]
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