Le Timor Oriental depuis 1975
[...] Petit à petit, même si cette administration a trouvé de problèmes à cause du manque de personnel avec de l'expérimenté d'une telle situation ou de ressources financiers, elle a permis la création des institutions timoraises. Ainsi, une Assemblée Constitutive, élue le 30 août 2001, a approuvé, le 22 mars 2002, la première Constitution du territoire, en organisant une élection présidentielle le 14 avril, gagnés par Xanana Gusmao, charismatique leader de la résistance pendant l'occupation indonésienne. Enfin, le Timor Oriental ou la République Démocratique de Timor Leste est devenu un pays indépendant le 20 mai 2002. [...]
[...] Cette dernière demandera, en mai 1976 l'annexion Timor Oriental à l'Indonésie ; l'annexion aura finalement lieu le 17 juillet 1976, comme la 27ème province indonésienne. Toutefois, celle-ci n'a été jamais reconnue ni par l'ONU ni par l'ensemble de la communauté internationale, sauf l'Australie. Ainsi, le déclenchement des événements n'a pas permis de compléter la décolonisation du territoire. Par conséquent, selon le droit international, le Portugal demeurait la puissance administrateur, ayant la tutelle du territoire dans le cadre du Chapitre XI de la Chartre, même si de facto ce pouvoir a été exercé par l'Indonésie[i]. [...]
[...] Au fur et à mesure, cette mobilisation internationale autour de la cause timoraise se dilue à cause, dans un premier temps du contexte de Guerre Froide, et après des intérêts économiques dans la région. Cependant il y a eu quelques évènements ponctuels qui ont attiré l'attention mondiale comme la Massacre de la Santa Cruz ou l'attribution du Prix Nobel de la Paix à deux membres saillants de la résistance timorais, Carlos Ximenes Belo et José Ramos Horta . De cette façon, même si l'affaire de l'autodétermination du Timor Oriental n'a jamais disparu de l'agenda de l'ONU, comme montre la pétition de 1982 de l'Assemblée Générale au Secrétaire Général pour amener à dialoguer les trois parties concernés, il n'y aura pas une volonté réelle de permettre l'indépendance du territoire jusqu´à 1998, avec la chute du président indonésien Suharto et l'arrivé au pouvoir de Jusuf Habibie,. [...]
[...] Cette politique comprenait un retrait progressif du personnel civil et militaire du Timor Oriental en mettant en place un gouvernement provisoire et une assemblée populaire. Néanmoins, le mois d'août, après les élections locales, gagnés pour le FRETELIN, parti pro-indépendance, l'opposition pro- intégration en l'Indonésie, formée par l'UDT et l'APODATI, fait un coup d'état, en provoquant une guerre civile. Devant une telle situation, à laquelle il ne peut rien faire, le Portugal s'est retiré de la zone. Après ce retrait, le 7 décembre 1975, l'Indonésie intervient militairement, en permettant d'arriver au pouvoir à l'opposition. [...]
[...] Cette indépendance a été finalement reconnue par les Nations Unies avec la résolution 56/282 de l'Assemblée Général, et le Timor Oriental est devenu le 27 septembre 2002 le pays membre 191. Pour finir, il faut souligner que l'ONU, après la reconnaissance de l'indépendance a assuré encore sa présence dans le nouveau pays grâce à la mise en place d'une nouvelle mission qui doit aider à la restauration de la loi et l'ordre, l'UNISET ( United Nations Mission Support of East Timor). [...]
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