Dissertation de théorie des relations internationales sur la notion néo-libérale des régimes internationaux. Création et objectifs des régimes, les visions réaliste et libérale des régimes et les limites et dépassement de cette notion destinée à expliquer la coopération entre Etats sur la scène internationale.
[...] Chacun des trois Etats belligérants avaient des raisons propres pour vouloir l'éviction du pouvoir de Nasser. Cependant, cela ne correspondait absolument pas aux intérêts de la puissance américaine. L'Egypte était alors un allié proche de l'URSS, et la Guerre froide était en pleine phase de coexistence pacifique. Que les alliés des Américains attaquent des alliés des Soviétiques était alors particulièrement malvenu pour Washington. En outre, les trois puissances secondaires ont contourné les règles mises en place, à savoir une coopération militaire intense, notamment au sein de l'OTAN, pour mettre en place leur intervention armée. [...]
[...] Il y a donc un lien, à la fois étroit et ambigu, entre régimes et organisations internationales. Création des régimes internationaux La création d'un régime international correspond à la réponse à un besoin constaté, celui de la nécessité d'imposer des règles internationales pour faire face à une problématique dépassant le strict cadre des frontières étatiques. Cette création peut être spontanée, négociée ou imposée (cf. II). Ainsi, la création d'un régime provient d'interdépendances croissantes dans un domaine particulier, qui conduisent à instaurer des mécanismes d'autorégulation des politiques nationales en réponse aux contraintes internationales. [...]
[...] L'Union Européenne, dans un certain sens, représente l'aboutissement des théories libérales des relations internationales, et principalement de la théorie des régimes. Bibliographie : V. Aggarwal Institutional designs or a complex world : bargaining, linkages and nasting D. Battistella, Théorie des relations internationales M. Griffiths et T. O'Callaghan, International Relations, the key concepts R. Keohane, After Hegemony. Coopération and discord in the World Political Economy R. Keohane et J. [...]
[...] En fait, le problème de cette théorie est avant tout qu'elle n'est pas suffisante. Et tout l'apport théorique d'un néo-libéral comme Keohane fut justement de la compléter, sans pour autant l'invalider. Comme le disait Stanley Hoffmann, la pensée réaliste n'est pas tant fausse que pauvre. C. La théorie néo-institutionnaliste des régimes internationaux : de l'intérêt égoïste des Etats à la coopération Du dilemme du prisonnier aux régimes Si la notion de régimes internationaux existait depuis un certain temps dans les discours néoréalistes, même si elle n'était pas clairement appelée ainsi, il faut néanmoins reconnaître que se sont les néolibéraux qui lui ont donné toute son ampleur. [...]
[...] Les néo-libéraux sont partis du même point que les réalistes : l'Etat est rationnel et agit en fonction de son intérêt égoïste. Mais, pour eux, cela ne va pas déboucher sur du self help comme pour les réalistes classiques, mais bel et bien sur les régimes internationaux. Comment vont- ils expliquer cela ? En ayant recours au dilemme du prisonnier. Le dilemme du prisonnier est un modèle théorique couramment utilisé en relations internationales, car il est possible d'en retirer de nombreux enseignements. Et, dans le cas présent, il sert beaucoup aux néo-libéraux pour conceptualiser la théorie des régimes internationaux. [...]
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