Fiche de relations internationales, questions internationales en PREP ENA: La Syrie
Officiellement, la politique extérieure de la Syrie est dirigée par une conception unioniste et panarabe, celle du Baath, le parti au pouvoir, qui avait poussé à l'expérience de l'éphémère République Arabe Unie avec l'Egypte (1958-1961). Son échec n'a rien changé à la rhétorique d'un régime baathiste ossifié, une République autoritaire et héréditaire, mais ne doit pas cacher les deux constantes fortes de la politique syrienne dans la région.
[...] Il propose la reconnaissance de l'Etat d'Israël en échange d'un retour du Golan à la Syrie. En 2000, une proposition du gouvernement Barak d'évacuer le Golan à l'exception d'une mince bande contenant un tiers des réserves d'eau d'Israël (accès au lac de Tibériade et au Jourdain) avait été rejetée. Aujourd'hui, malgré des avances symboliques de la part d'un président de la République sans pouvoir véritable, c'est le gouvernement israélien qui refuse de reprendre les négociations, posant comme préalable la fin du soutien au terrorisme. [...]
[...] - la Grande Syrie. Profitant de la guerre civile qui éclate au Liban en 1975, la Syrie ne cesse d'y intervenir, malgré l'opposition d'Israël, jusqu'au traité de fraternité, coopération et coordination de 1991, qui officialise un protectorat de fait de la Syrie sur le Liban, avec l'accord de Washington qui remercie ainsi son allié de la Guerre du Golfe. Le régime politique libanais, "protégé" par les troupes syriennes, n'a qu'une autonomie très limitée, justifiée jusqu'en 2000 par l'occupation israélienne du Sud Liban. [...]
[...] inf pour mille naissances Esp. vie 70 ans IDH 108e rang mondial sur 173 pays Budg. déf millions de dollars (2001) Armée environ actifs et réservistes Régime : République autoritaire tenue par la branche militaire du parti Baath, la Syrie a pour président Bachar el-Assad, qui a succédé à son père le général Hafez el-Assad à la mort de ce dernier en juin 2000. Des constantes lourdes Officiellement, la politique extérieure de la Syrie est dirigée par une conception unioniste et panarabe, celle du Baath, le parti au pouvoir, qui avait poussé à l'expérience de l'éphémère République Arabe Unie avec l'Egypte (1958-1961). [...]
[...] Elle y a perdu l'important plateau du Golan, d'une importance stratégique considérable, occupé (1967) puis annexé (1981) et colonisé par Israël. Depuis, le retrait du Golan constitue la priorité de la Syrie. Elle s'accompagne d'une agressivité, particulièrement verbale, à l'égard d'Israël, comme si elle était le porte-parole du ressentiment de l'ensemble du monde arabe, ce qui lui donne une certaine audience, notamment dans les Etats du Golfe. Israël, de son côté, accuse Damas de soutenir le mouvement chiite libanais Hezbollah et d'abriter des groupes radicaux palestiniens. [...]
[...] Le rapprochement entre les deux Etats s'appuie essentiellement sur un partage de vues concernant la question kurde : la Turquie fait front commun avec la Syrie contre la création d'une autonomie de la zone kurde d'Iraq, malgré le soutien traditionnel de la Syrie aux indépendantistes kurdes de Turquie. Mais surtout, le président syrien fait preuve d'une grande bonne volonté pour la reprise des négociations de paix avec Israël, interrompues depuis 2000 malgré le retrait des troupes israéliennes du Sud Liban. [...]
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