L'arrivée au pouvoir de Hafez El Assad, suite à un coup d'Etat perpétré en novembre 1970, rencontre une approbation assez unanime dans la population. Assad met fin au régime marxisant de Salah Jedid. Depuis cette date la fraction militaire du parti Baas est aux commandes, dans laquelle la communauté alaouite occupe une place privilégiée. La Syrie entre alors dans une période de stabilité politique après des années de crises endémiques.
La Constitution adoptée par référendum en 1973 prévoit l'élection au suffrage universel direct tous les sept ans du chef de l'Etat. Le parti Baas est au pouvoir mais six autres partis sont admis, dont un parti communiste.
Hafez El Assad dirige la Syrie depuis environ trois décennies en étendant se base sociale, en jouant les uns contre les autres et, quand cela est nécessaire, en utilisant la violence pour éliminer ses opposants. Il a ainsi éliminé lors du soulèvement de la ville de Hama en 1982 l'opposition islamiste sunnite des Frères musulmans. Les média sont contrôlés par le pouvoir. Dans le même temps, Hafez El Assad a cherché à élargir la base de son régime en associant les marchands urbains et les industriels, en transformant le parti Baas en un parti de masse et en instrument efficace de contrôle et de mobilisation. De même L'Etat a dans tous les domaines la volonté très ferme de former, d'animer et de contrôler la société civile.
[...] Toutefois la formation est de qualité. Depuis 1997 l'inflation est maîtrisée (environ L'économie syrienne a connu une forte croissance entre 1990 et 1994. Ces bons résultats sont essentiellement dus à la réalisation de programmes d'infrastructures publiques et à la reprise de l'investissement dans le secteur privé. Mais depuis la croissance s'essouffle en 1999) dans un contexte de forte pression démographique. Le principal poste d'exportation est le pétrole mais la production est très variable. En outre l'agriculture est extrêmement dépendante de la pluviosité et des politiques de l'eau menées par ses voisins notamment la Turquie. [...]
[...] Et la Syrie demande un engagement israélien clair de retrait sur les lignes du 4 juin 1967 avant d'avancer sur les autres dossiers. L'eau. Israël pour qui le Golan représente un tiers de sa consommation annuelle (770 millions de mètres cubes) demande une garantie que les flux ne seront pas interrompus. Damas affirme qu'elle respectera le droit international en la matière. La solution est à chercher vers une coopération régionale où Israël reconnaissant la souveraineté syrienne sur le Golan et son eau se verrait garantir en échange la fourniture de volumes d'eau négociés. La sécurité avec, notamment, le redéploiement des deux armées. [...]
[...] Les média sont contrôlés par le pouvoir. Dans le même temps, Hafez El Assad a cherché à élargir la base de son régime en associant les marchands urbains et les industriels, en transformant le parti Baas en un parti de masse et en instrument efficace de contrôle et de mobilisation. De même L'Etat a dans tous les domaines la volonté très ferme de former, d'animer et de contrôler la société civile. La manière dont Hafez El Assad pense et agit découle au moins en partie de la nature de son pouvoir. [...]
[...] La Syrie appelle sans cesse au rassemblement des forces et aspire à une stratégie commune. La Syrie se sent démographiquement, historiquement et militairement assez forte pour ce dessein bien que consciente de ses limites. C'est pourquoi elle recherche en permanence des alliances sans pour autant couper les ponts définitivement avec d'autres partenaires éventuels. Ce fut l'Egypte de Nasser, puis l'Irak après la défection de Sadate ou l'Iran qui appuie les islamistes libanais contre Israël. La question du Liban est résumée par El Assad par l'expression " deux Etats, une nation Cette politique est soutenue par l'opinion publique syrienne et surtout, tant que la paix n'a pas été instituée avec Israël, le Liban joue un rôle essentiel à l'égard de la sécurité militaire de la Syrie à l'ouest. [...]
[...] Israël souhaite obtenir une large zone démilitarisée et garder le contrôle de la station d'écoute installée sur le mont Hermon. La Syrie accepterait une présence internationale sur le mont Hermon. Le Liban. Une évacuation du Liban sud par Israël ne pourra se faire dans de bonnes conditions de sécurité que si la Syrie s'engage à garantir la sécurité et l'ordre au Liban sud. [...]
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