Cours sur la société internationale de 25 pages
[...] On les a qualifiés de Charte constitutionnelle de l'Europe. Ils vont appliquer les principes de la souveraineté de l'Etat mise en avant par la doctrine. En premier lieu, ils consacrent la double défaite définitive de l'Empereur et du Pape. On assiste : - A la liquidation de l'Empire germanique par sa transformation en 355 Etats indépendants sur lesquels l'Empereur n'a plus qu'une autorité nominale. - Ils légalisent formellement la naissance de nouveaux Etats souverains et la nouvelle carte politique de l'Europe qui en résulte (Pays Bas, Confédération helvétique) - Ils confirment la victoire des monarchies sur le Pape, non seulement sur le plan politique mais aussi sur le plan religieux par l'institution de la liberté religieuse totale. [...]
[...] Le premier reproche encouru est d'avoir sous-estimé le rôle, encore éminent, joué par les États-nations dans les relations internationales. Les civilisations, aux contours souvent flous, ne peuvent être assimilés à des acteurs autonomes comme les États. Le deuxième reproche résulte de l'importance accordée à l'intégrisme islamique. L'universitaire américain semble ignorer que les clivages les plus nets se situent entre les musulmans eux-mêmes. Il développe donc une vision statique et homogène des civilisations qui ne correspond pas à la réalité. Le bien-fondé d'un axe islamoconfucéen est bien difficile à démontrer ! [...]
[...] Il faut donner à ces chrétiens isolés en terre étrangère, la possibilité de régler leurs affaires personnelles, conformément à leur tradition (mariages, contrats, successions). Les républiques italiennes installèrent dès le XVme siècle des magistrats, «les consuls», institution qui va se généraliser. Liée à l'intensification des échanges commerciaux, il devient nécessaire d'assurer la sécurité de la navigation, vont apparaître les premières règles du Droit de la mer. L'une des première est le droit pour tout navire de pouvoir chercher refuge dans un port. La notion de mer territoriale apparaît dès le XIVme siècle. [...]
[...] - Il n'est donc pas besoin que s'établisse dans la société inter étatique un pouvoir supérieur protecteur. supérieur. Il s'interroge alors sur le droit applicable à la société inter étatique. - S'il ne rompt avec le Droit naturel, il pense que chaque Etat est libre d'apprécier lui même ce que le Droit naturel exige de lui en chaque circonstance. - Dans cette appréciation, les Etats peuvent entrer en conflit avec le Droit naturel qui est une notion subjective puisque déduite du raisonnement. [...]
[...] Cette opinion publique est plus unilatérale qu'internationale. De même sur le plan juridique, si les États sont responsables de leurs actes au regard du droit international, les ONG, pourtant dotées de capacités d'influence, sont internationalement irresponsables. La médiatisation de la vie internationale produit des effets variables sur les situations rencontrées : maintien au pouvoir d'autorités légitimes contestées, internationalisation d'un conflit local (Timor oriental), renforcement de la solidarité et de l'assistance humanitaire (tremblement de terre en Turquie), isolement d'un régime politique (Irak) ou pressions en faveur d'un respect des droits de l'homme. [...]
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