Elle est la résultante de l'affirmation des souverainetés et de la rivalité entre les Etats. Cette société interétatique ne disparait pas avec le passage à une gestion multilatérale des relations entre les Etats. Ses instruments à savoir la diplomatie et la guerre, ses objectifs c'est-à-dire le respect de la souveraineté entre les Etats, restent d'actualité dans la société internationale.
[...] La guerre dépend de la volonté exclusive des états et il n'existe pas d'instruments efficaces pour limiter le recours à la guerre. Les états déclarent les guerres de façon discrétionnaire et les mènent pour tout motif. C'est ce qu'on appelle le jus ad bellum (le droit à la guerre) qui est en principe indéfini et illimité. Au lendemain le la Deuxième Guerre mondiale, la charte des Nations unies a imposé progressivement des limites au droit à la guerre. Mais il n'y a pas d'interdiction complète du recours la guerre. [...]
[...] Se pose la question de la façon de mener un conflit armé et notamment le respect des droits des conflits armés c'est-à-dire le droit dans la guerre le jus in bello (respect du aux combattants conformément aux conventions de Genève et obligations des puissances occupantes vis-à-vis des populations civiles dont elles ont la garde : pas d'arrestation, de torture, de prendre possession des soldats, libération des prisonniers à la fin du conflit). La dynamique des relations interétatiques : ce qu'on appelle la société interétatique est une expérience particulière dont le premier foyer à été l'Europe. C'est une apparition parallèle a un processus d'apparition et de consolidation d'espaces étatiques nationaux entre le 16e et le 19e siècle c'est-à-dire l'apparition d'États-nations par rassemblements soit par fragmentations. [...]
[...] La société interétatique Elle est la résultante de l'affirmation des souverainetés et de la rivalité entre les états. Cette société interétatique ne disparait pas avec le passage à une gestion multilatérale des relations entre les états. Ses instruments à savoir la diplomatie et la guerre, ses objectifs c'est-à-dire le respect de la souveraineté entre les états, restent d'actualité dans la société internationale. Les instruments de la société interétatique : ce sont deux instruments complémentaires que sont la diplomatie et la guerre. [...]
[...] Cette faculté est soumise à une règle de réciprocité tant en volume qu'en niveau. Certaines organisations internationales disposent de par leur statut d'un droit de légation c'est-à-dire qu'elles peuvent dépêcher des ambassadeurs auprès des états et des autres organisations et qu'elles ont la faculté d'en recevoir. Les états disposent du droit de refuser l'agrément d'un représentant d'un état étranger. En contrepartie de cette capacité à accepter ou refuser des représentants, les états se consentent mutuellement des immunités et des privilèges : immunité des personnels diplomatiques, extraterritorialités des missions de légation En principe les relations diplomatiques permettent de régler pacifiquement les différends entre les états et d'instaurer des relations de coopération. [...]
[...] Cet espace européen a été conçu ou construit depuis la fin des guerres Napoléoniennes comme un espace en équilibre c'est-à-dire que par la négociation, les instruments diplomatiques, ont a essayé d'éviter qu'une puissance dominante apparaisse en Europe et qu'elle domine le continent. L'objectif est d'obtenir un équilibre des forces ou des puissances qu'en principe général des règles et des relations qui doivent exister entre les états. Ceci exclut les espaces non européens et l'Amérique du Nord. Ceci inaugure l'ère de l'hégémonie européenne. [...]
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