Il s'agit d'un cours de grande qualité en Histoire contemporaine ayant pour objet d'étude une société coloniale à travers le cas de l'Algérie.
Ce document à vocation pédagogique contient des développements sur les modes de la domination et les discriminations, la société coloniale, la question religieuse (christianisme et Islam au Maghreb) ainsi que sur la transition de la contestation anticoloniale à l'indépendance.
Ce document clair et structuré s'avèrera idéal pour de nombreux(ses) étudiant(e)s en Histoire, science politique, relations internationales, géopolitique, Institut d'Études politiques, Institut de préparation à l'Administration générale, AES… pour préparer certains concours de la Fonction publique (exemple : contrôleur des douanes) et bien entendu pour tout(e) autre intéressé(e).
Voici le plan :
Introduction.
I). Modes de la domination et discriminations
A. La terre
B. La justice : le statut indigène
C. Devant l'école (1920 - 1921)
D. La citoyenneté détachée de la nationalité
II). Une société coloniale : décomposition, recomposition, modes de cohabitation
A. Hiérarchie et cloisonnements
B. Campagnes et villes
C. Les mœurs : quelle acculturation ?
III). La question religieuse : christianisme et islam au Maghreb
A. Christianisme et colonisation de l'Algérie
B. Islam et colonisation : entre coexistence et contestation
IV). De la contestation anticoloniale à l'indépendance
A. La montée des contestations au Maghreb
B. L'ébranlement de la deuxième guerre mondiale
C. Les indépendances
[...] Elles connaissent en appel de tous les jugements rendus par les juges de paix et les cadis. Les juridictions suprêmes : Ce sont la cour de cassation et la chambre de révision musulmane, créée en 1892, qui reçoit les recours en annulation contre les jugements en dernier ressort des cadis, juges de paix, chambres des appels, contraires au droit et coutumes musulmans en matière de statut personnel, successions et immeubles non francisés. Elle eut une activité assez restreinte mais elle assura l'unité de jurisprudence dans un sens parfois assez éloigné du droit musulman classique en matière de mariage notamment (parce qu'elle statue sur le fonds également). [...]
[...] Ils n'ont pas forcément une bonne réputation (ils sont souvent accusés par les musulmans de vénalité). Le bachadel ne touche pas de traitement fixe mais seulement une part des honoraires par acte (distribué par le cadi entre lui et les aouns). Les auxiliaires de justice : Ils forment 3 catégories distinctes : les adels (greffiers), les aouns (peu à peu assimilés à des huissiers et à des officiers publics qui portent avertissements, avis de comparution, notifications), les oukils ou défenseurs qui représentent les parties devant le cadi quand elles ne se présentent pas ou ne se font pas représenter par des parents. [...]
[...] Le détournement des modes européennes a été un défi aux Français - vêtement mixte, costume croisé et chéchia un moyen de rendre manifeste un changement sans soumission - femmes en habits européens. La présence des Français a précipité le déclin de jeux, de cérémonies, de spectacles traditionnels, elle a engendré une auto-affirmation à travers des activités encore peu courantes chez les colonisateurs, course à pied, cyclisme, football. La militarisation entraînée par la guerre a comporté elle aussi refus, échange et mimétisme. Formation populaire clandestine affrontant des troupes régulières qui affirmaient leur présence sur le terrain et dans la vie quotidienne, l'Armée de libération nationale s'est voulue contre-armée. [...]
[...] Cet élan réformateur est bloqué dès 1947 avec le nouveau statut de l'Algérie voté en septembre. La justice française en Algérie La période de tâtonnement : 1830-1841 Un arrêté du 9 septembre 1830 crée à Alger un tribunal composé de juges français, à compétence civile et criminelle ; lorsqu'il juge musulmans ou israélites on lui adjoint des juges musulmans ou israélites. On en revient très vite au principe de la personnalité des juridictions corrélatif à la personnalité des lois : un arrêté du 22 octobre 1830 crée une cour de justice pour connaître des litiges civils ou commerciaux dans lesquels un français est intéressé ; cette cour instruit aussi les procès criminels des Français, envoyés ensuite en France pour être jugés. [...]
[...] Cardinal Lavigerie et pères blancs (1868) 2. Abandon du prosélytisme, que les pères blancs déplacent en Afrique subsaharienne, devant les résistances des populations et l'opposition de l'administration coloniale. 10:30rès peu de conversions au christianisme (orphelins, deux villages chrétiens en de Kabylie) 3. Recours à des méthodes indirectes (action sociale) qui maintiennent l'espoir d'une conversion, ultérieure et remise en cause par une minorité du prosélytisme au profit d'une attitude de compréhension de l'islam B . Islam et colonisation : entre coexistence et contestation 1. [...]
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