Les Juifs européens opprimés auraient pu, avant que les nazis ne bloquent les sorties en 1941, se mettre à l'abri en fuyant. Mais peu nombreux furent ceux qui partirent car le reste du monde n'était pas décidé à les recevoir.
Pays occidentaux ont peu à peu fermé leur frontière à partir des années 3O et surtout à partir de la fin des années 1930, les réfugiés voulant rentrer véritablement au mauvais moment.
Ainsi, les Alliés étant au courant des persécutions que subissaient les Juifs dès le début de la guerre puis des atrocités qu'ils subissaient après la déclaration de la « solution finale », ils furent tous plus ou moins d'accord qu'il fallait qu'il trouve un endroit ou vivre, cependant, il s'avéra qu'aucun pays ne voulait véritablement les recevoir et les accords entre les pays sur les politiques d'immigration furent peu nombreux...
[...] Londres et Washington refusèrent de s'engager pour l'après-guerre. La Suisse allégea un peu les restrictions vers la fin de la guerre, en effet en 1944, alors que la fin de la guerre était proche, ils acceptèrent un grand nombre de réfugiés, y compris quelques juifs qui avaient miraculeusement échappé aux rafles nazies. De nombreuses questions et problèmes se posèrent, pourquoi les pays neutres devaient-ils accueillir les populations juives alors que les pays véritablement en guerre contre le régime nazie ne déployait aucun effort particulier pour les accueillir ? [...]
[...] Presses universitaires de France.1996. Paris. o HILBERG Raul. Exécuteurs, victimes, témoins La catastrophe juive 1933- 1945. Galiimard.1994.Paris. o VIDAL Dominique. Les historiens allemands relisent la Shoah. Editions complexes o LECOMTE Jean-Michel. Enseigner l'holocauste au 21e siècle. [...]
[...] De telles attitudes constituaient de formidables obstacles sur la voie d'une initiative américaine visant à sauver des Juifs européens. Aux Etats-Unis, en janvier 1943, à la question de savoir si ce serait une bonne ou une mauvaise idée que de laisser plus d'immigrants entrer dans le pays après la guerre des personnes interrogées répondirent que non. De plus une certaine indifférence des détenteurs du pouvoir : - Cas de Roosevelt est flagrant : Roosevelt n'était pas prêt à courir le moindre risque pour les Juifs. [...]
[...] Le salut des Juifs dépendit donc d'une victoire aussi rapide que possible. De plus de nombreux Juifs Américains qui se rassemblaient dans l' American Jewish Committee sont également d'avis qu'il faut axer les efforts sur la victoire. - Les menaces et mises en garde: Cependant, ce sauvetage par la victoire signifiait en quelque sorte l'abandon par les Alliés pendant la guerre d'opérations significatives de sauvetage des Juifs d'Europe. Cet abandon fut remplacé par des menaces. En effet, les Alliés en décembre 1942 (alors que Juifs avaient été tués) firent une déclaration condamnant la politique bestiale d'extermination des Allemands. [...]
[...] Jusqu'à la fin des années 30, les britanniques n'avaient que mollement contrôlé le nombre d'immigrants juifs. Dès 1936, les britannique mirent un frein aux immigrations, avec l'approche de la guerre, la restriction se fit plus sévère. Les priorités nationales oblitéraient tout appel humanitaire, la peur de l'étranger, qu'on soupçonnait d'être un espion ou un saboteur potentiel joua également un rôle. On exagéra pendant toute la guerre considérablement la menace politique et militaire que représentaient le Juifs. - Les Etats-Unis : De même, si les Etats-Unis avaient un peu entrouvert les barrières au début de 1938, dès l'automne 1939, ils fermèrent leurs portes d'une façon assez considérable si bien qu'en juillet 1941, les portes des Etats-Unis étaient pratiquement closes. [...]
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