Sécurité nucléaire doctrine ethnonationalisme
La sécurité est l'un des enjeux fondamentaux des relations internationales, qui a profondément évolué depuis la fin de la Guerre froide. L'avènement d'une ère du supra-nucléaire n'empêche pas les dimensions locales, nationales et ethniques de demeurer structurantes.
[...] La sécurité dans les relations internationales 1. Depuis la fin de la Guerre froide, le monde est entré dans une ère du supra-nucléaire L'entrée dans l'ère du supra-nucléaire ? Les USA ont financé des études sur ce sujet dès 1945, mais la technologie n'était pas au point. Traité ABM (anti ballistic missiles) de 1972 entre USA et URSS leur interdit de placer l'ensemble de leur territoire sous un parapluie invulnérable (de toute façon, la technologie ne le permet pas encore). [...]
[...] Les conflits locaux donnent parfois lieu à des interventions extérieures. Pour les USA, la "doctrine Powell" (qui tend à se généraliser aux autres pays occidentaux) pose 3 critères pour intervenir : Fixer dès le début des objectifs clairs et un calendrier des actions ; Disposer d'une force écrasante, pour ne pas laisser les combats se poursuivre, au risque d'en perdre la maîtrise ; Avoir la certitude de vaincre et tendre vers le "zéro mort" + 4e critère implicite : intérêt à agir Tchétchénie, Tibet ) Depuis la fin de la GF, l'ONU devrait en théorie mieux assurer ses responsabilités internationales, mais elle reste largement dépendante du bon-vouloir des USA (par leur contribution financière au fonctionnement et l'ONU et aux différentes OMP, par leur opposition aux initiatives non- conformes à leurs intérêts stratégiques Les USA sont en mesure d'imposer leur vision de la sécurité collective, c'est la "pax americana". [...]
[...] Mac Arthur pendant la Guerre de Corée) stratégie américaine de "riposte graduée". Politique orientée vers le désarmement : par exemple signature du TICEN en 1996 (après les essais de 1995). Européanisation de l'atome : perspective à venir si véritable politique européenne de défense et armée européenne. Mais les partenaires de la France ne veulent pas sacrifier leurs liens traditionnels avec les USA (via l'OTAN) pour se placer sous une hypothétique protection/tutelle française Malgré tout, la sécurité reste une question largement dominée par la dimension infra-nucléaire Les armes non nucléaire de destruction massive Les armes biologiques et bactériologiques = porteuses de virus ou de germes, contrairement aux armes chimiques, elles reposent sur la transmission. [...]
[...] Conséquences géopolitiques et réaction des autres Etats ? Risque de relance de la course aux armements. La Chine craint d'être la cible réel du programme, ce qui peut la pousser à sophistiquer son armement nucléaire. D'où le risque d'un alignement vers le haut de l'Inde et du Pakistan, et donc d'une déstabilisation de cette région. La Russie craint une dévalorisation de son statut et de sa puissance, car il n'est pas sûr qu'elle ait les ressources nécessaires pour adapter son armement. [...]
[...] La doctrine française a été légèrement infléchie en 2001 puis redéfinie en 2005-2006 (discours de Chirac à L'Île Longue). La dissuasion "du faible au fort" est progressivement abandonnée au profit de celle "du fort au fou", qui vise essentiellement les Etats voyous dotés d'ADM. Se rapproche donc de la doctrine américaine formulée dans le "Nuclear Posture Review" adopté en 2002, qui envisageait notamment l'usage d'armes nucléaire miniaturisées ("mini nukes") pour faire des frappes préventives contre des objectifs limités et ciblés vers une usage tactique d'une arme jusque là réservée à la dissuasion ? [...]
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