Rupture de 1947, Etats-Unis, URSS, prémices de la guerre froide, Winston Churchill
Les tensions deviennent perceptibles dès que la défaite du Reich commence à se préciser. Elles se révèlent lors des conférences de Yalta et surtout Potsdam. Les responsabilités de la rupture sont surtout à mettre au compte d'une méfiance réciproque qui se développe entre Moscou et Washington, et de la représentation que chacun se fait de sa propre sécurité.
[...] Pour les Etats-Unis, ces derniers craignent que l'URSS profite de sa présence en Allemagne et qu'elle s'appuie sur des partis communistes sortis renforcés de la résistance, qui pourraient menacer l'Europe occidentale. La rupture de 1947 s'appuie sur un état de fait, celui des forces en présence depuis 1945 en Europe. Le discours de Winston Churchill à Fulton, à l'origine de l'expression rideau de fer montre les prémices de la guerre froide. Elle se confirme au travers des doctrines fondatrices de la guerre froide : celles de Truman et Jdanov. [...]
[...] Ensuite, l'affrontement idéologique de la guerre froide est mis en évidence par Truman, dans son discours, où il souligne deux modes de vie ainsi que deux mondes opposés, avec d'un coté la démocratie, de l'autre les régimes communistes. De plus, le refus ou l'acceptation du plan Marshall permettent de mettre en évidence la formation de deux blocs : accepté par les pays de l'Europe occidentale, il est rejetté par la pression de l'URSS par l'Europe communiste. Enfin, Jdanov oppose le camp impérialiste et le camp anti-impérialiste. En effet, l'URSS veut apporter de l'aide à tous les mouvements d'indépendance, qui se manifestent par exemple en Indochine. [...]
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