Revue de presse, Printemps arabe, États de Libye, Yémen, Royaume de Bahreïn
Le 17 décembre 2010, des manifestations éclatent en Tunisie après qu'un jeune homme, vendeur ambulant, se soit immolé par le feu à la suite de la confiscation de ses marchandises par la police. Après quatre semaines de manifestation, le 14 janvier 2011, le président Ben Ali, en place depuis 1989 a quitté le pays. La révolution de « jasmin » comme elle a été nommée, a permit aux populations des pays arabes de prendre conscience de leurs capacités d'autodétermination. Elle a entrainé un élan d'optimisme pour les populations des pays du Moyen-Orient qui sont depuis trop longtemps spoliées de leurs richesses par leurs dirigeants. Les premiers inspirés par cette révolution furent les Égyptiens qui eux aussi, après 18 jours de révolte, réussissent à renverser le président Moubarak à la tête de l'État depuis 1981.
[...] Cependant, le régime Libyen reposerait sur le soutien de 3 d'entre-elles qui se partagent le pouvoir et les richesses. Certaines tribus, notamment celle de l'Est de la Libye, ne supportent plus d'être exclues de l'appareil de l'Etat et de la rente pétrolière et commencent à manifester à Benghazi, 2eme ville du pays, le 15 février 2011. Le mouvements de contestation gagne petit à petit l'ensemble du pays et arrive même à Tripoli capitale de la Libye alors même que d'importantes forces de sécurités y étaient déployées pour contrer toutes formes de manifestations. [...]
[...] Depuis le 15 janvier des manifestations ont lieu à Manama la capitale. Ces manifestations sont le résultat d'appel des jeunes sur internet à manifester. Le pouvoir à dans un premier temps décidé de négocié en accordant le versement d'une allocation à chaque famille. Néanmoins le nombre de manifestant augmenta tout au long de la semaine ce qui poussa le roi à déployer les forces de sécurité pour évacuer les manifestants de la place de la perle symbole de la contestation à Bahreïn. [...]
[...] Il est dirigé depuis 32ans par Ali Abdallah Saleh. Depuis prés d'un mois des manifestations contre le régime en place sont organisées avec une mobilisation encore plus importante ces 10 derniers jours. Ces manifestation rassemble tous les mécontents du pays : Les jeunes, les opposants, les séparatistes et laissés- pour-compte, les chômeurs. Pour éviter que le mouvement ne prenne de l'ampleur le président à bien tenté de dialogué avec les manifestants annonçant des mesures sociales, politiques et économiques. Cela n'a pas convaincues les manifestants qui exigent son départ. [...]
[...] Les premiers inspirés par cette révolution furent les Égyptiens qui eux aussi, après 18 jours de révolte, réussissent à renverser le président Moubarak à la tête de l'État depuis 1981. Aujourd'hui, des manifestations sont organisées en Libye, au Yémen et à Bahreïn. Ces États ont tous un point commun : l'aspiration de leurs populations à la liberté et à plus de justice sociale. Toutefois, les États de Libye, du Yémen et le Royaume de Bahreïn, opposent des réponses différentes de celle de la Tunisie et de l'Égypte à la contestation de leur population. C'est ce que nous allons vous présenter. Nous commencerons par étudier la situation en Libye. [...]
[...] Le roi à tout de même chargé son fils d'instaurer un dialogue avec les manifestants dialogue qui a pour l'instant du mal démarrer. Brève : La marche de la victoire Le 18 février une semaine après la chute de Moubarak les Egyptiens sont descendu en masse dans la rue cette fois-ci pour fêter leurs victoires. Les Egyptiens se sont également mobilisés pour envoyer un signe fort à l'armée, qui détient provisoirement le pouvoir en Egypte. Personne ne volera au peuple sa révolution il attend désormais la démocratie et rêve de prospérité. [...]
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