Relations entre les deux blocs, États-Unis, crise de Cuba, politique de détente, URSS
Après la crise de Cuba, les États-Unis engagent une politique de détente.
En Europe, la politique d'ouverture du chancelier ouest-allemand, Willy Brandt, aboutit à la reconnaissance mutuelle des deux Allemagnes en 1970.
Chaque bloc éprouve des difficultés internes. À l'ouest, le général de Gaule, au pouvoir depuis 1958, conteste la domination des États-Unis : en 1966, la France quitte l'OTAN.
[...] Cette politique fragilise le pouvoir des communistes en Europe de l'est, de grandes manifestations contraignent les autorités à organiser des élections libres en Pologne puis en Hongrie et en Tchécoslovaquie. Le 9 novembre 1989, le mur de Berlin est prit d'assaut et détruit. L'Allemagne est réunifiée l'année suivante. Ainsi, disparaissent en moins de deux ans, les démocraties populaires de l'est. La décomposition de l'URSS se poursuit : l'enlisement des réformes économiques et sociales accentue le mécontentement. Les différentes républiques proclament à leur tour leur indépendance (Ukraine, Biélorussie, Estonie, Lettonie, Lituanie, Géorgie, Kazakhstan . Le 25 novembre 1991, Gorbatchev démissionne, c'est la fin de l'URSS. [...]
[...] Comment les relations entre les deux blocs ont -elles évoluées depuis 1962 ? 1-Détente et contestations (1962-1975) Après la crise de Cuba, les États-Unis engagent une politique de détente. En Europe, la politique d'ouverture du chancelier ouest-allemand, Willy Brandt, aboutit à la reconnaissance mutuelle des deux Allemagnes en 1970. Chaque bloc éprouve des difficultés internes. À l'ouest, le général de Gaule, au pouvoir depuis 1958, conteste la domination des États-Unis : en 1966, la France quitte l'OTAN. Les troupes américaines s'enlisent au Vietnam et doivent s'incliner en 1970 devant la guérilla communiste. [...]
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