Selon un décompte réalisé en 1998 : les catastrophes écologiques auraient conduit plus de 25 millions de personnes à quitter leur habitation, leur région ou leur pays.
- 1 être humain sur 2 habite dans une zone où la probabilité de catastrophes naturelles est élevée
- 50 millions de personnes d'ici 2010 selon les Nations-Unies
- 150 à 500 millions en 2050 selon les NU (par intermédiaire du GIEC = Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) ou les ONG
- pronostic le plus alarmiste : 1 milliard de réfugiés au cours du XXIe siècle (rapport de l'ONG britannique Christian Aid, daté de mai 2007)
Il existe un problème pour évaluer précisément le nombre des réfugiés de l'environnement et des controverses sur les statistiques notamment entre les ONG et les grandes organisations internationales, ce qui pose un problème de crédibilité.
[...] les scientifiques s'accordent à dire qu'à cause du réchauffement climatique, typhons et ouragans seront de plus en plus fréquents dans les zones sensibles. NB : question de la responsabilité de l'État chinois qui manque totalement de transparence, en cachant les accidents industriels (2005 pollution suite à l'explosion d'une usine de benzène / le gouvernement a caché la situation pendant près de 10 jours) ou en minimisant l'impact du barrage des Trois gorges par exemple Non seulement les questions environnementales sont loin d'être prioritaires pour le gouvernement, mais en plus la population victime est prise sur le fait et doit se débrouiller car peu reçoivent de l'aide de Pékin. [...]
[...] En cas de rupture du barrage : 75 millions de Chinois en danger. - désertification : 30% du territoire est désert Selon la Banque asiatique de développement, près de villages sont menacés par la désertification et le désert de Gobi s'étend de km2 supplémentaires chaque année (il se rapproche de 3km/an de Pékin, d'où des tempêtes de sable très fréquentes) 180.000 personnes sont déplacées pour permettre des mesures empêchant le sable d'envahir la capitale. 400 millions de personnes concernées par la désertification. [...]
[...] Puis, grâce à nouveau au numérique, il colore ces vues de teintes sépia, légèrement grises ou jaunâtres, et elles ressemblent à d'anciennes cartes postales. C'est logique, puisque Yang Yi crée par anticipation les images d'une fin prochaine et inexorable. (Philippe Dagen) Sa série "Uprooted" sera exposée du 13 mars au 2 mai à la galerie Dix rue des Filles-du-Calvaire, Paris-3e. [...]
[...] Mais cette pollution n'est pas un facteur de déplacement dû à l'environnement, au contraire la population de ces villes va encore croître (bassins d'emplois). La pollution de l'air causerait jusqu'à 2 millions de morts chaque année et est à l'origine de pluies acides sur 30% du pays 300 millions n'ont pas d'accès à l'eau potable des eaux souterraines sont polluées, ce qui est dû aux activités industrielles et à l'utilisation massive d'engrais de la population mondiale pour des terres arables). [...]
[...] : éviter les risques d'atteinte à la sécurité régionale mais proposition limitée uniquement aux ressortissants de pays insulaires du Pacifique et très critiquée par les autorités australiennes. Conséquences géopolitiques - augmentation des migrations vers les villes, accentue exode rural dans certaines régions Conditions de vie dans les villes paupérisation économique et déstructuration sociale ex : Mauritanie : sécheresse au Sahel, comme au Niger Avancée du désert due à des épisodes de sécheresse : a ensablé des quartiers de villes comme Chingetti et Ouadane Les troupeaux des éleveurs nomades ont été décimés alors déplacement de population ce qui alimente les bidonvilles de Nouakchott et grande précarité - tensions entre migrants et population d'accueil Ex : Touaregs du Niger Sécheresse de 1983-1984 Touaregs ont dû migrer vers les pâturages du Sud (région de Maradi) Entrèrent en conflit avec les paysans haoussas, des tensions liées aux nombreux vols d'animaux, aux prix exorbitants du fourrage et aux destructions des cultures Ex : Arabie Saoudite / Yémen : passage obligé des Africains qui fuient la sécheresse pour accès au Golfe Mais perception peu variée selon les États d'accueil ex : -1977-1992 guerre civile au Mozambique suite sécheresse qui touche l'ensemble de l'Afrique australe : des milliers d'hommes fuient non pas les combats mais la famine trouvent refuge en Zambie où ils furent reconnus, assistés et acheminés vers un camp agricole intérêt de la Zambie : permettait de gonfler ses statistiques et prolonger l'assistance internationale + main d'œuvre pour le défrichement des terres - Nouvelle-Zélande : seul pays à avoir accepté d'accueillir des réfugiés climatiques : les 12.000 habitants de Tuvalu y ont le statut d'éco- réfugiés. [...]
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