Exposé de Relations Internationales: Réflexions sur la guerre d'Irak de 2003 (13 pages)
Au début du mandat de Georges Bush père, les USA recueillent les fruits de leur victoire dans la guerre froide. Une cascade d'événements et véritable séisme géopolitique (Chute du mur de Berlin entre autres) favorise la naissance d'un nouvel ordre mondial qui devient la rhétorique de Bush. D'un hégémonisme classique, les Etats-Unis sont passés à une vitesse supérieure qui consiste à profiter d'une écrasante supériorité militaire pour instaurer un nouvel ordre mondial, favorisant leurs intérêts, notamment énergétiques Lorsque Bush fils accède au pouvoir en 2001 sa politique étrangère est marquée par la continuité dans la mission universelle des Etats-Unis de démocratisation du monde. Ce dernier avoue d'ailleurs avoir découvert sa mission en apprenant l'effondrement des tours de Manhattan, celle d'un chef de guerre en lutte contre le terrorisme. Il y a dans la stratégie américaine un objectif à court terme de conquérir le Moyen-orient dont l'invasion de l'Irak n'est que la première étape. De fait, la question irakienne semble avoir toujours été au c?ur des priorités de Georges Bush. Affiché 8 mois avant les attentats du 11 septembre, cette volonté d'attaquer l'Irak et de renverser Saddam Hussein fut fortement réaffirmée après ces tragiques événements. Le refus unilatéral de l'Irak de se soumettre aux inspections de L' UNISCOM et de l'AIEA amène les Nations unies a adopté la Résolution 14-41 qui oblige l'Irak a fournir une déclaration sur ses différents programmes d'armements. Aux yeux des Etats cette résolution légitimait une guerre préventive en Irak car ce dernier persistait selon eux à dissimuler des informations de manière très organisée. En réponses une force d'invasion de 250 000 hommes se déploie dans le Golfe. De nombreux pays du monde notamment des traditionnels alliés occidentaux sont contre. L'intervention commence le 19 mars et est fulgurante. En moins d'un moins le pays qui n'a fait l'usage d'aucune arme chimique ou biologique pour se défendre est occupé.
Ceci dit la guerre de 2003 avait des sources (A) et enjeux (B) multiples, à la fois immédiates et profondes, utilitaristes et idéalistes, américaines, irakiennes et internationales1. Ces effets (C) par contre n'ont pas encore fini de se dévoiler.
I) Les causes profondes et immédiates de la deuxième guerre d'Irak
II) Les enjeux réels de la guerre de 2003
III) Les effets de la guerre d'Irak du point de vue des relations internationales
[...] En moins d'un moins le pays qui n'a fait l'usage d'aucune arme chimique ou biologique pour se défendre est occupé. Ceci dit la guerre de 2003 avait des sources et enjeux multiples, à la fois immédiates et profondes, utilitaristes et idéalistes, américaines, irakiennes et internationales[1]. Ces effets par contre n'ont pas encore fini de se dévoiler. Les causes profondes et immédiates de la deuxième guerre d'Irak A la recherche des raisons pour justifier l'invasion de l'Irak en 2003, les Etas-unis et leurs alliés ont invoquées des objectifs à la fois politiques, humanitaires, militaires, et de sécurité. [...]
[...] Il fallait donc pour cela renverser le régime dictatorial mis en place par Saddam Hussein et sa famille. Les causes humanitaires Après la guerre du Golfe les américains ont estimé que le peuple irakien avait besoin de l'aide humanitaire, et qu'il fallait minimiser les dommages causés à l'infrastructure du pays et à la population civile. De même Saddam Hussein devait être condamner pour ses crimes (violation des droits de l'homme). Il a même été avancé l'idée de promouvoir la démocratie et les droits de la femme dans le monde musulman. [...]
[...] Selon le prof. Joseph Yacoub, plus de la moitié de la population chrétienne qui comptait 800.000 membres a été forcée à quitter le pays[9]. En Irak, un certain nombre de facteurs comme l'histoire, les frustrations, la religion et la géopolitique se combinent pour tendre à l'implosion. La situation en Irak rappelle celle des Balkans. Les élections de 2005 ont révélé une radicalisation des tensions inter et intra communautaires qui font planer les risques d'un éclatement ethnique et religieux ainsi qu'un vote communautaire au lieu du vote politique que l'on a essayé de présenter à la communauté internationale[10]. [...]
[...] DE kherad Rahim, Editione A. Pedone p Un e Europe sûre dans un monde meilleur, stratégie européenne de sécurité –Paris 12 décembre 2003. Interviem apparue dans La Croix du lundi 7 avril 2008. Voir sur ce sujet BENOUTIQ Abdelkrim, Thèse Lyon III, op.cit., p CHUBIN Shahram, Whriter Iran ? Reform, domestic politics and National security, Oxford University Press, Oxford? [...]
[...] Conscient des dangers liés à son statut de principal obstacle à l'hégémonie américaine dans le Moyen-Orient, l'Iran souhaite faire de cette capacité de dissuasion une arme diplomatique face aux deux puissances nucléaires de la région : Israël et les Etats –Unis. L'Arabie Saoudite, une alliance avec les USA qui s'affaiblit L'Arabie Saoudite tout comme la Jordanie a discrètement participé à l'effort de guerre américain contre l'Irak. Elle redoutait en effet l'expansionnisme affichée de l'Irak et était satisfait de l'isolement de l'Iran. [...]
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