puissance, Relations Internationales, classification, hiérarchie, Etats
- capacité : une aptitude, une virtualité qui n'a pas à se manifester matériellement pour exister et être efficace (être perçue comme puissance par ceux qui la subissent, condition de son efficacité). L'usage de la puissance est en lui-même un échec de la puissance.
Ex : 11 septembre doute sur la puissance américaine
- capacité peut être classée
-- sur soi-même : faire et refuser de faire
-- sur autrui : faire faire ou empêcher de faire
[...] Les puissances mondiales a. Notion terme préféré à superpuissance car intérêt mondial et capacité d'action Ex : EU et URSS - Etats dont la sphère d'intérêt est universelle (au sens géo et matériel) : aucun conflit international ne peut être réglé sans leur intervention/accord (capacité d'intervention) - critère politique : vision de l'ordre international, projet organisateur dans chacun doit trouver sa place et les autres Etats doivent reconnaitre cette prédominance b. Identification - aujourd'hui : les EU - hier : URSS, France il peut y avoir plusieurs puissances mondiales, se pose alors le problème de leurs relations c. [...]
[...] Distinctions a. Puissance, force et violence - force : détention d'un ensemble de moyens de contraintes, de coercition (politique ou économique). L'utilisation de la force prouve une faiblesse de la puissance : la puissance, à son degré le plus élevé, est invisible, agit par dissuasion (policier anglais longtemps pas armé) - violence : coercition brutale exercée contre des personnes, des biens, des institutions. C'est un échec de la puissance car elle signifie : contestation de la puissance : violence contre une autre puissance risque d'autodestruction de la puissance (la guerre est un saut dans l'inconnu, cf Irak) arme des faibles (terrorisme) b. [...]
[...] La puissance dans les Relations Internationales La puissance est organisatrice, et le déficit de puissance est désorganisateur. A. Notion de puissance La puissance est une capacité, une aptitude Définition : capacité de faire, de faire faire, d'empêcher de faire, de refuser de faire - capacité : une aptitude, une virtualité qui n'a pas à se manifester matériellement pour exister et être efficace (être perçue comme puissance par ceux qui la subissent, condition de son efficacité). L'usage de la puissance est en lui-même un échec de la puissance. [...]
[...] Présente l'avanatge d'éviter une exposition directe mais implique en pratique une certaine dépendance, ce qui traduit une faiblesse car c'est une preuve que l'on ne peut pas faire et à force de faire faire on ne peut plus faire Ex : RU au XIXème, les anglais sont prêts à se faire tuer jusqu'au dernier français dans guerre de Crimée montre fragilité militaire des anglais empêcher de faire (3ème degré) : pas davantage positif, permet d'éviter de subir contrainte ou charge (droit de veto des membres permanents du conseil de sécurité, dissuasion nucléaire) refuser de faire (dernier degré) Ex : annexion des pays baltes par l'URSS, pays occidentaux ne pouvaient que refuser (donc pas d'action) Ex : en 1990 l'URSS pose son veto pour l'intervention de l'ONU en Irak mais n'a plus aucun pouvoir, donc refuse d'y participer Ex : en 2003 la France ne participe pas à la guerre en Irak et pose son veto au conseil de sécurité une hiérarchie parmi d'autres (distinguer objets sur lesquels s'appuient : sur les esprits avec capacité de convaincre, sur les choses dont nécessitent moyens matériels, sur les valeurs : d'ordre idéologique, morale voire religieuse) ne pas confondre avec capacité de nuire : fin de la puissance et non pas degré (bloquer entrée dans organisation internationale, provoquer course aux armements car incapacité de l‘ennemi de suivre) - autres modalités de classification puissance sur les esprits : capacité de savoir, de connaitre, d'influence et de convaincre. On est dans le domaine de l'invisible. La GB considère qu'elle est un relais des Eu et qu'elle peut l'influencer puissance sur les choses : disposer des moyens matériels pour intervenir puissance sur les valeurs, d'ordres idéologique ou religieux : capacité de rappeler les normes (degré minimal qui concerne les petites puissances) 2. [...]
[...] Elles sont très diversifiées et leur rôle peut être important. a. Diversité - certaines sont très anciennes, ont un territoire très étendu et une population forte (Inde) - d'autres sont plus récentes, moins peuplées (Brésil) - d'autres sont encore plus récentes, militairement puissantes mais ont une population peu nombreuse et de petits territoires. la notion de puissance régionale dépend de la dimension de la région et d'éléments subjectifs (ambition du pays) b. Rôle Le rôle varie selon la région. [...]
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