Printemps arabe, Tunisie, révolution libyenne, clan Kadhafi, arc de crise
Effet de levier extérieur : la révolution libyenne:
- Manifestations qui visaient à protester la repression de Kadhafi.
Cas particulier car :
- C'est un Etat dans l'Etat : domination du clan Kadhafi (milices, forces spéciales, comités révolutionnaires qui se substituent aux autorités légales, Katiba garde rapprochée, appui tribal (Kadhafa tribu d'origine du guide -> confiscation du pouvoir au détriment des Berbères ou des Warfalas, nomades du sud [500 000 Touaregs…]
[...] La crise a été un déclencheur des révolutions arabes, d'autant plus que : elle a été inégalitaire socialement [secteurs ont été protégés (police) et d'autres très exposés (PME au Maroc]+ détournements d'argent par les dirigeants ont continué. B)Une révolution de palais : partir du 25 janvier 2011, effondrement de Moubarak qui fuit sur la Mer rouge puis procès *principale victime : jeunesse Egyptienne *fossé entre retard social et progrès économique * rivalités anciennes (imposition du pouvoir Moubarak par la force) *nationalisme issu de Nasser déçu par la rapprochement avec Israël *courant anti-américain alors qu'Egypte 2ème le plus aidé par US *conflits interreligieux (chrétiens Coptes) *vie politique immobile depuis Nasser(97% du parlement lié au pouvoir en place) révolution de palais car retour de l'armée au pouvoir et diffère les élections prévues-> nouvelle étape dans l'opposition de la révolution) Communauté internationale a joué très peu de rôle, et c'est le général Hussein Tantavix qui est au pouvoir. [...]
[...] Les printemps arabes : nouvel avenir pour l'Europe ? Les printemps arabes correspondent à un enchaînement de révolutions « démocratiques », à partir de décembre 2010, où le jeune tunisien Bouazizi, vendeur ambulant chômeur et diplômé, s'est immolé par le feu pour protester contre les conditions économiques et sociales de la jeunesse tunisienne, jusqu'à aujourd'hui, où on a encore des mouvements en cours, par exemple en Arabie saoudite où l'onde de choc de ces printemps débouche sur des mesures en faveur du droit de vote pour les femmes (2015), en Syrie, où Bachar El Assad est menacé, au Yémen, où la parenthèse Saleh n'est pas fermée. [...]
[...] Soutenue par l'OTAN, par les EU logistiquement today : incertitudes du lendemain (territoire non totalement pacifié, pas de leadership dans l'opposition *opposition Libyenne très structurée en exil regroupée aujourd'hui dans le conseil national de transition, opposition religieuse ) *opposition religieuse très structurée et traquée B)A moyen terme : *l'après Ben Laden : Al Qaeda peut il survivre à la liquidation de son leader ? à la normalisation de l'Afghanistan ? A ses problèmes de financement(tracks des flux financiers) ? Al Qaeda pourra-t-il résister a son retrait en Indonésie, Irak ?Nébuleuse qui peut se ressourcer ? [...]
[...] Union du Maghreb Arabe, conseil de coopération du golf, rêve de Kadhafi de panafricanisme, UPM mais ces initiatives sont de peu d'ampleur C)A très long terme : *Quelle puissance régionale Problème des capacités d'organisation de la région. Beaucoup de prétendants : Arabie Saoudite avec ses pétrodollars, Israël qui a la bombe nucléaire et l'appui militaire américain, Algérie qui a son histoire(guerre d'indépendance parmi les plus violentes), Egypte a l'origine du panarabisme avec Nasser OU puissance extérieures Iran, EU er Europe. [...]
[...] Enchaînements débouchant sur des révolutions : * alphabétisation *Maîtrise de la fécondité-> libération des femmes *Déclin de l'endogamie ouverture de la société * individualisme '' en élargissant l'interprétation de Todd, la jeunesse des pays arabes élément déclencheur aussi : e pas bénéficié des retombées du progrès économique, diplômés au chômage à longue durée ,incapable de financer un logement, difficulté à payer des dots pour se marier, frustrations D'autres facteurs mineurs peuvent intervenir : *Reformatage de la vie politique : l'onde de choc de la stratégie de Bush et de son échec democracy and state building) *Recomposition politique de l'opposition qui dénonce les régimes corrompus sont donc des révolutions globales qui mettent en cause des facteurs économiques, sociaux et culturels il n'y a pas UNE explication car chaque pays a réagi différemment *pays dont l'enjeu était géostratégique pour les puissances occidentales(ressources naturelles variées et importantes[3ème producteur de pétrole] ) c'est pourquoi la guerre de Lybie serait le prolongement du conflit pétrolier d'Irak. *pays longtemps isolé de la communauté mondiale(participait au terrorisme mondial, projet de grande Lybie ultranationaliste ) *pays nourri des pétrodollars pour développer son armée, son industrie auto , chimique et mettre a bien des projets pharaoniques (d'un réseau de conduite d'eau) =>Révolution instrumentalisée par l'occident. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture