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L'usage veut que les présidents US exerçant un second mandat se consacrent principalement à la conduite de la politique étrangère : peuvent prendre plus de risques dans un domaine dans lequel ils sont relativement autonomes (peuvent agir par décrets). Pendant la campagne de 2012, Obama a insisté sur la position toujours prédominante de son pays : l'Amérique n'est pas en déclin et son action reste indispensable pour le reste du monde ; la préservation d'un ordre international stable, la promotion de la démocratie et de l'économie de marché ne peuvent se passer d'une projection de pouvoir américain.
[...] Pour USA, moyen de contrecarrer la montée en puissance de la Chine, et contourner le cadre multilatéral de l'OMC jugé trop complexe et trop contraignant. Avec la Russie, un accord New START 2 ? Politique de Reset sur Obama signature du nouveau traité START en avril 2010. Mais dégradation des relations depuis le retour de Poutine à la présidence en 2012 : Le Magnitsy Act, adopté par le Congrès fin 2012, interdit l'entrée sur le territoire des personnes liées à la mort en détention, à Moscou en 2009, de l'avocat fiscaliste Sergueï Magnitski. [...]
[...] La question syrienne et l'asile accordé par Moscou à Edward Snowden achèvent de brouiller les deux pays Obama a annulé une rencontre prévue avec Poutine à l'occasion du G20 de St Pétersbourg en septembre 2013. Intérêts économiques et action humanitaire en Afrique : Reproches concernant le manque d'action à l'égard de l'Afrique lors de son 1er mandat : d'origine kényane, ce président post racial ne veut pas être perçu comme le défenseur des intérêts d'une communauté ou d'un continent. Mais longue tournée avec la First Lady au Sénégal, en Afrique du Sud et en Tanzanie à l'été 2013. Obama privilégie les initiatives d'origine privée : objectifs commerciaux et humanitaires. [...]
[...] Les Printemps arabes, qui ont entrainé la chute des régimes en place en Tunisie, en Egypte, en Libye et au Yémen et qui ont déstabilisé la Syrie et le Liban sont aujourd'hui observés avec inquiétude. L'Iran constitue un autre problème : politique la main tendue en 2009 n'ayant pas porté ses fruits, Obama s'est concentré sur l'application de sanctions internationales. Le règlement de la question israélo-palestinienne est encore passé en arrière-plan. Avec l'Europe, la négociation du TTIP : À Washington, beaucoup estiment qu'un inexorable relâchement de la relation avec l'Europe est engagé depuis la fin de la guerre froide : l'évolution démographique déseuropéaniserait le pays. [...]
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