Fiche de relations internationales, questions internationales en PREP ENA: La politique étrangère américaine au Proche et Moyen Orient en 2001
Le Proche et le Moyen-Orient désignent communément les pays qui vont de la Méditerranée à l'Indus. Zbigniew Bzrezinski, ancien Secrétaire d'Etat du Président Carter, rassemblaient ces régions en un « arc de crises » allant de la corne de l'Afrique au Golfe persique.
[...] Ce soutien semble se faire aux dépens de considérations économiques (comme l'accès aux ressources et aux marchés du monde arabe) et stratégiques (Israël étant un allié souvent gênant, écarté de la première guerre du Golfe pour ne pas mettre en péril la coalition menée par les Américains) Stabilité et sécurité de la région : La position américaine a longtemps reposée sur le principe que la stabilité des régimes autocratiques pouvait servir à la défense des intérêts américains. Cette attitude explique la position américaine vis-à-vis de l'Arabie Saoudite (vente en 1981 de 60 avions F15 et d'avions Awacs) et leur relative indifférence face aux violations des droits de l'homme dans ce pays. [...]
[...] Par ailleurs, les organisations régionales (Ligue arabe, Conseil de coopération du Golfe) sont trop faibles pour que l'administration américaine puisse envisager de leur confier une sécurité locale. le nécessaire règlement du conflit israélo-palestinien : Les Etats-Unis voient depuis longtemps dans la création d'un état palestinien la seule solution possible pour assurer la sécurité de l'état d'Israël et sa propre position au Moyen-Orient. Depuis la mi-janvier 1998, l'administration américaine est prête à convaincre Israël de ce projet, même au moyen d'ultimatums imposés à Benjamin Netanyahou. Les accords signés à Wye River en octobre 1998 n'ont cependant jamais été réellement appliqués et l'Intifada a repris à l'automne 2000. [...]
[...] La diplomatie américaine est donc limitée. Son influence dans la région, comme l'écrit Alain Gresh reste partielle : "La situation au Proche-Orient est là pour nous montrer qu'en dépit de leur puissance, les Etats-Unis peuvent rencontrer des résistances très réelles dans la réalisation de leur politique" (A. Gresh dans Les Etats-Unis, maîtres du monde la stabilisation démocratique et les coûts d'une politique à long terme : La stratégie actuelle de sécurité semble définie par la crise irakienne. L'échec de l'embargo à renverser Saddam Hussein et la menace supposée des armes de destruction massive ont conduit à une guerre préventive suivie d'une phase de transition dont la durée est difficile à estimer. [...]
[...] La politique américaine au Proche et au Moyen-Orient chronique LE PROCHE ET LE MOYEN-ORIENT DÉSIGNENT COMMUNÉMENT LES PAYS QUI VONT DE LA MÉDITERRANÉE À L'INDUS. ZBIGNIEW BZREZINSKI, ANCIEN SECRÉTAIRE D'ETAT DU PRÉSIDENT CARTER, RASSEMBLAIENT CES RÉGIONS EN UN ARC DE CRISES ALLANT DE LA CORNE DE L'AFRIQUE AU GOLFE PERSIQUE. Deux facteurs participent de la complexité de cette région : De profondes divisions linguistiques, ethniques, religieuses, mais aussi des inégalités économiques et des disparités politiques flagrantes. Des évolutions rapides, au nombre desquelles l'explosion démographique dans les territoires occupés (Cisjordanie, Gaza), en Iran ou en Arabie saoudite. [...]
[...] La politique américaine d'équilibre des puissances se traduit aussi par des ambiguïtés comme l'Iran-Contragate au milieu des années 1980. De même, si la politique officielle est aujourd'hui de combattre l'axe du mal (Iran et Irak avant avril 2003) et les états voyous (Syrie), les nécessités industrielles et les pressions de la Turquie ont obligé l'administration américaine à accepter la construction en 1997 d'un gazoduc du Turkménistan à la Turquie, passant par l'Iran et transportant du gaz iranien. Les impératifs énergétiques semblent donc contredire certains objectifs politiques. [...]
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