Politique, blocs, guerre froide, détente, URSS, USA, Europe
- personne ne veut d'une guerre frontale, d'une 3ème GM (proche souvenir de la 2ème GM et arme nucléaire)
- contradiction structurelle entre les blocs, antagonisme, subsiste durant toute cette période (fausseté de la théorie de la convergence dans les années 60 pour un rapprochement structurel)
- pour stabilité des relations, nécessaire relatif équilibre (risque de guerre accru si déséquilibre : avantage pour l'accroitre sur le plan militaire, ex : Afghanistan en 1979, recourir à la force pour compenser la faiblesse : agressivité souvent le fait des petits)
=> sauf si effondrement d'un bloc : hypothèse la moins probable se réalise. Alternance phases guerre froide et phases de détente
[...] Bipolarisation - forte solidarité interne de chaque bloc, autour de chaque leader - politique de confrontation directe (menace mais pas guerre) 3. Recul soviétique Cette situation est le résultat d'un recul soviétique (1953 : armistice en Corée évite soviétisation de la Corée du Sud ; URSS retire missiles nucléaires de Cuba ; élimination des missiles soviétiques en Europe de l'est et traité de Washington de FNI du 7 décembre 1987) recul mais pas forcément défaite : EU s'efforcent d'éviter d'humilier l'adversaire (face-saving) B. [...]
[...] Aussi monsieur K peut dire qu'en 1980, l'URSS aura dépassé les EU. Pour l'occident, détente = retour à Yalta, recherche d'un règlement pacifique sur le long terme (pas pour autant convergence) phases - 1953-1961 : politique Khrouchtchev - 1960-1970 : entre crise de Cuba et crise des Euromissiles (cogestion de la société internationale avec développement de la maitrise des armements et de grands accords : traité de Moscou de 1963 sur l'interdiction partielle des essais nucléaires : pas les essais sous terrains ; traité sur la non prolifération des armes nucléaires de 1968 entré en vigueur en 1970 qui reconnait le statut nucléaire des EU, URSS, RU, France et Chine : renonciation des Etats non dotés de l'arme nucléaire de ne pas en acquérir pu en développer et Etats dotés d'arme nucléaire doivent renoncer à en vendre = avantage en terme de sécurité, base de la sécurité nucléaire même si pas universel ; traité de 1972 sur l'interdiction des armes biologiques) = encadrement des armes de destruction massive (armes nucléaires, biologiques, chimiques) conférence d'Helsinki (1973-1975) : charte/décalogue d'Helsinki (10 principes posé par EU, URSS, Europe et Canada) - après 1985 (fin de la crise des euromissiles, jusqu'au 31 décembre 1991) : politique Gorbatchev Entente directe EU-URSS : duopole ou condominium - négociation et entente directe entre EU et URSS : condominium américano- soviétique - marginalisation des alliés respectifs : relations horizontales l'emportent sur relations verticales - laisse plus de liberté d'action aux alliés : politique gaullienne, dans une phase de détente (essentiellement) ; Ostpolitik de la RFA ; Roumanie prend ses distances avec la diplomatie soviétique = relâchement des disciplines internes de chaque camp (pendant phases de détente insurrection en Hongrie et éloignement de la Tchécoslovaquie) 4. [...]
[...] Cependant URSS a réussi à conclure des accords tout en les violant et en menant des actions subversives coexistence pacifique entraine un affrontement indirect : EU entrainés dans un affrontement périphérique d'où soutien des pays colonisés par l'URSS (Vietnam : 1964-1975, seule défaite militaire des EU, crise nationale) déclin américains sous Carter (1976-1980) : évacuation forcée et humiliante du Vietnam (armée de conscrits et non de volontaires), prise d'otage pendant plus d'un an en Iran URSS n'en tire pas vraiment profit : n'en tire pas profit (notamment conflit israélo-arabe) alors que les EU parviennent à la conclusion des accords de Camp David. A chaque affaiblissement occidental, la guerre froide réapparait. C. [...]
[...] La politique des blocs A. Phases de guerre froide - personne ne veut d'une guerre frontale, d'une 3ème GM (proche souvenir de la 2ème GM et arme nucléaire) - contradiction structurelle entre les blocs, antagonisme, subsiste durant toute cette période (fausseté de la théorie de la convergence dans les années 60 pour un rapprochement structurel) - pour stabilité des relations, nécessaire relatif équilibre (risque de guerre accru si déséquilibre : avantage pour l'accroitre sur le plan militaire, ex : Afghanistan en 1979, recourir à la force pour compenser la faiblesse : agressivité souvent le fait des petits) sauf si effondrement d'un bloc : hypothèse la moins probable se réalise. [...]
[...] Les phases de détente 1. Ambigüité coexistence pacifique et détente coexistence pacifique (de Lénine, emprunté par Khrouchtchev) : possibilité de vivre à côté mais sans renoncer à la lutte finale (éviter catastrophe universelle), refaire ses forces et la guerre étant impossible. Transposition de la confrontation sur le plan pacifique, économique. [...]
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