Alors que l'ONU vient de condamner, le jeudi 19 novembre 2009, la Corée du Nord pour les importantes violations des droits de l'homme qui y sont commises, le pays semble depuis peu vouloir s'ouvrir à des négociations sur sa propre nucléarisation, avec ses pays frontaliers. Le dimanche 4 octobre 2009, Kim Jang-il a reçu le premier ministre chinois, Wen Jiabao : la Corée du Nord s'est dite prête à engager des dialogues bilatéraux, mais aussi multilatéraux, ce qui rassure grandement en ce qui concerne la menace nucléaire que nourrit le pays.
[...] C'est pour cette raison qu'elle ne représente pas une réelle menace. Mais l'hypothèse qu'elle puisse utiliser la bombe atomique n'est pas nulle : on ne sait à quoi s'attendre lorsqu'il s'agit d'un régime totalitaire qui perdure même au XXIe siècle. Bibliographie indicative Corée du Nord, Etat voyou de Pierre Rigoulot (Broché - 8 mars 2007) Qui a peur de la Corée du Nord ? [...]
[...] Ce qui n'est absolument pas le cas de l'Iran par exemple, comme Obama a pu le souligner dans son dernier discours à Séoul : l'Iran a renoncé le 17 novembre 2009 à transférer à l'étranger son uranium faiblement enrichi et a appelé à une nouvelle réunion à Vienne avec les grandes puissances, ce qui en revient à rejeter le projet d'accord proposé par l'AIEA. Cette menace nucléaire est donc bien plus inquiétante que celle de la Corée du Nord. Comme l'actualité le prouve, la menace que représente la Corée du Nord n'est pas véritablement réelle. Cette idée est confirmée par l'histoire de la nucléarisation des pays. En effet, la Corée du Nord utilise le chantage nucléaire afin d'obtenir des fonds monétaires, par le biais d'un accord bilatéral avec les Etats-Unis. [...]
[...] Cependant il ne faudrait pas pour autant sous- estimer le cas de la Corée du Nord, pays communiste, dictatorial, qui vient d'être condamné pour violation des droits de l'homme. L'actuel dictateur, Kim Jan-il semble vouloir imposer ses propres conditions aux pays membres du pourparler à six, sans faire de concession. Dès lors, toute tentative de négociation est nulle, voire inutile, car la scène internationale ne peut se plier aux exigences d'un pays, qui plus est totalitaire, à cause d'un chantage nucléaire. [...]
[...] Peut-on parler d'une réelle menace en ce qui concerne la nucléarisation de la Corée du Nord ? Alors que l'ONU vient de condamner, le jeudi 19 novembre 2009, la Corée du Nord pour les importantes violations des droits de l'homme qui y sont commises, le pays semble depuis peu vouloir s'ouvrir à des négociations sur sa propre nucléarisation, avec ses pays frontaliers. Le dimanche 4 octobre 2009, Kim Jang-il a reçu le premier ministre chinois, Wen Jiabao : la Corée du Nord s'est dite prête à engager des dialogues bilatéraux, mais aussi multilatéraux, ce qui rassure grandement en ce qui concerne la menace nucléaire que nourrit le pays. [...]
[...] Enfin, la nucléarisation de la Corée du Nord s'encre dans le processus de nucléarisation galopant du XXe et XXIe siècle, et n'est en rien menaçante : en permettant à tous les pays d'obtenir la bombe atomique, le danger d'un monde unipolaire avec l'arme nucléaire s'éteint et oblige à passer par des entretiens pacifiques pour éviter le pire. De plus, elle permet d'apporter de la sécurité à la Corée du Nord, qui voit cette obtention comme l'unique moyen de se défendre contre des pays supérieurs à elle. De manière générale, la nucléarisation de la Corée du Nord pose un problème, dont la résolution reste encore incertaine. [...]
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