La personnalité du président de la République française, ainsi que la présidence française de l'Union européenne, constituent deux facteurs qui font de la politique étrangère de la France un sujet d'attention particulière de la part des partenaires européens et mondiaux.
"Je ne crois pas à la realpolitik qui fait renoncer à ses valeurs sans gagner des contrats […]. Je ne veux être le complice d'aucune dictature à travers le monde" 14 janvier 2007 au congrès de l'UMP.
Le contexte de l'élaboration du fond de la politique étrangère de Sarkozy est la campagne électorale. On passe d'une rupture annoncée : la fin de la realpolitik, à une rupture symbolique, au niveau de l'atlantisme, des droits de l'homme.
Peut-on parler d'une nouvelle politique étrangère ?
[...] L'élection de Nicolas Sarkozy a été favorablement accueilli, de même que son ouverture atlantiste et son discours de dédiabolisation de la superpuissance américaine. Sarkozy s'est montré très proche du futur président Obama, reste aujourd'hui à voir quelle nouvelle relation pourra s'instaurer. La russie : Le rapprochement avec les Etats-Unis n'a nullement compromis les relations avec la Russie. Au contraire, Nicolas Sarkozy a acquis une plus grande crédibilité aux yeux de Moscou et ce par l'effet de plusieurs mécanismes : les félicitations à Poutine alors même que l'ensemble des chefs d'Etats dénonçaient le caractère anti-démocratique de ces élections, ont désarçonné ses partenaires mais lui a conféré un plus grand pouvoir de négociation à l'égard de Moscou, il en va de même en ce qui concerne la politique d'ouverture envers les pays d'Europe centrale et orientale (refus de Sarkozy de l'extension de l'OTAN vers la CEI). [...]
[...] Extraits du discours de Dakar : Le drame de l'Afrique, c'est que l'homme africain n'est pas assez entré dans l'Histoire. Le paysan africain, qui depuis des millénaires, vit avec les saisons, dont l'idéal de vie est d'être en harmonie avec la nature, ne connaît que l'éternel recommencement du temps rythmé par la répétition sans fin des mêmes gestes et des mêmes paroles. Dans cet imaginaire où tout recommence toujours, il n'y a pas de place ni pour l'aventure humaine, ni pour l'idée de progrès. [...]
[...] D'un point de vue assez généralement partagé en Allemagne, " la France n'a pas vraiment de politique étrangère Et pour cause, comme d'autres nations européennes, la France cherche à traduire aux plans international et européen, une politique inspirée par des impératifs plus spécifiquement nationaux. Royaume Uni : Pour les britanniques c'est bien la Grande-Bretagne et non la France qui dirige l'Europe. Le double discours que Paris s'efforçait de maintenir avec Londres et Berlin - défenseur résolu de l'Etat nation et gardien de la flamme de l'intégration - ne suffit plus à compenser le déclin, relatif mais bien réel, du pays. [...]
[...] Analyse et perspectives 2.1 Rupture et continuités la fin de la real politik ? l'exemple des droits de l'Homme : le grand écart entre les déclarations d'intention et les réalités (Omar Bongo, Bush, Poutine, Bouteflikah, Khadafi, Abdallah d'Arabie Saoudite, etc. une politique marquée par les intérêts (la diplomatie commerciale, ou diplomatie des intérêts qui tend à prendre le pas sur la diplomatie des valeurs) Le tournant atlantiste : Un virage médiatisé, emprunt de continuité 2.2 Quelle politique étrangère ? une politique au cas par cas : pas de cohérence globale, pas de calendrier la mobilisation du champ symbolique : gestion de l'image, personnalisation des dossiers et hyper activité, une impression de changement influencé par l'homme et sa méthode Bertrand Badie : La dimension symbolique de la politique étrangère n'est jamais à négliger, surtout lorsqu'on mesure les effets de perception que tout acte ou toute parole peuvent provoquer un peu partout dans le monde selon un effet d'onde. [...]
[...] 14 janvier 2007 au congrès de l'UMP Contexte de l'élaboration du fond de la PE de Sarkozy : la campagne électorale D'une rupture annoncée : la fin de la realpolitik, à une rupture symbolique : atlantisme, droits de l'homme. Une nouvelle politique étrangère ? Une PE façonnée comme un élément de politique interne. Conséquences du particularisme de Sarkozy sur la perception à l'étranger de sa PE 1. La perception de sa politique étrangère à l'étranger La personnalité du président de la République française, ainsi que la présidence française de l'Union Européenne, constituent deux facteurs qui font de la politique étrangère de la France un sujet d'attention particulière de la part des partenaires européens et mondiaux. [...]
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