Insurrection, armée syrienne, république islamique, Hizbullah, véto
Les forces régulières syriennes sont en prise depuis plus d'une année avec les insurgés. Les N.U quant à elles n'ont pas réussi à adopter une position commune face à la recrudescence de la violence qui a fait plus d'un millier de victimes jusqu'à nos jours. Le président Al Assad ne semble pas être concerné par l'appel de nombreux dirigeants l'exhortant à faire cesser le feu. Les insurgés de leur part –galvanisés par quelques victoires éphémères sur le terrain et par l'appui médiatique- n'entendent pas envisager une autre issue sans le départ du président. Pendant ce temps, plusieurs intervenants prennent pied sur le sol syrien et sèment une confusion où il est difficile de reconnaitre les vrais auteurs sans pour autant ignorer son vrai but : La chute du régime
[...] Et on avait aussi évoqué les turbulences susceptibles de se produire pour brouiller la marche vers le changement. Mais ces pronostics étaient perçus apriori avec scepticisme. Cependant les événements actuels démontrent leur justesse. [...]
[...] Les défections qui ont été enregistrées au sein de l'armée libyenne ne le sont pas au niveau de l'armée syrienne. Si les insurgés contre Kadhafi avaient pu bénéficier du savoir et de l'encadrement des officiers dissidents et aussi d'une aide indirecte des puissances hostiles au maintien du guide au pouvoir, les insurgés syriens ne peuvent compter dans l'immédiat que sur le soutien des derniers avec une indifférence bienveillante envers l'effectif étranger qui rallie leur rang depuis l'insurrection, tout en négligeant les conséquences de cet amalgame sur le devenir du pays et même sur les intentions réelles de ces volontaires pour la justice. [...]
[...] Il existe surement des éléments qui les manient ou qui ont formé d'autres pour le faire. Ces spécialistes ne sont pas en tout cas des civils sans appartenance avec des institutions militaires de leur pays d'origine. Ensuite, l'attentat perpétré au sein même d'un bâtiment officiel syrien ayant couté la vie à plusieurs hauts responsables militaires syriens ne rentre pas dans les préoccupations immédiates des révolutionnaires qui songent surtout à étendre la révolution à toute la Syrie plutôt que de perdre du temps dans des opérations de sabotage et d'assassinats préjudiciables à leur cause. [...]
[...] Selon leur influence, on peut les classer en deux catégories : les pays proches et les pays lointains Les pays proches L'Iran se trouve en tête de liste des pays proches qui soutient le régime. Ce soutien n'est pas gratuit. Il trouve sa raison dans la compassion de Damas envers la république islamique lorsque celle-ci était dans le collimateur des USA. Bachar Al Assad avait déclaré qu'il n'autoriserait aucun aéronef de survoler son territoire aérien pour une frappe contre Téhéran, à fortiori que son territoire servirait au décollage des avions pour la même opération. En vérité, les deux pays étaient visés. Leur soutien mutuel était davantage imposé par les contraintes plutôt que par euphémisme. [...]
[...] Cependant, les rangs des insurgés ne cessent de se fortifier, en témoigne l'arrivée sur le champ de bataille des milliers d'étrangers pour soutenir la rébellion qui par conviction, qui par intérêt. En témoigne aussi la présence d'armes dont la manipulation est au dessus du savoir rudimentaire de simples civils révolutionnaires à l'exemple des missiles sol air qui ont déjà abattu deux hélicoptères et un avion de chasse MIG. La présence d'éléments étrangers avait de quoi donner à réfléchir. Sur le sol, le maniement des armes avec précision ne relève pas de la compétence innée des révolutionnaires. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture