L'Alliance atlantique est un partenariat réunissant des démocraties d'Amérique du Nord et d'Europe, qui assurent leur sécurité commune grâce à une coopération politique et militaire. L'Alliance facilite également la coopération dans d'autres domaines tels que la science et l'environnement, les plans civils d'urgence et les secours en cas de catastrophe.
Les pays membres souverains et indépendants prennent les décisions sur la base du consensus dans le cadre que constitue l'OTAN.
La fonction essentielle de l'Alliance consiste à assurer la défense collective de ses pays membres, conformément aux dispositions de l'article 5 du Traité de Washington.
[...] Dès le début de la crise, les pays de l'OTAN ont fait un usage intensif des mécanismes de consultation politique de l'Alliance, et ont fortement soutenu l'action menée par les Nations Unies pour parvenir à une solution diplomatique. Lorsque ces efforts eurent échoué, les contributions que les pays membres de l'OTAN ont apportées directement à la Force de coalition, et leur expérience de l'action commune au sein de l'OTAN ont également joué un rôle. De plus, conformément aux obligations propres à l'Alliance, des éléments de la Force mobile du CAE ont été envoyés en Turquie pour montrer la volonté de l'Alliance de mettre en pratique la défense collective prévue par l'article 5 du Traité de l'Atlantique Nord dans le cas d'une menace extérieure pesant sur la Turquie par suite de la situation dans le Golfe. [...]
[...] Le profond changement de la situation sur le plan de la sécurité au cours des années 90, a permis aux forces de l'Alliance d'assumer également de nouveaux rôles. C'est ainsi que, par le biais du programme de Partenariat pour la paix renforcé, et notamment dans le cadre du Conseil conjoint permanent OTAN-Russie, de la Commission OTAN-Ukraine, créés en vue d'intensifier la coopération, les forces armées de l'Alliance prennent une part de plus en plus importante aux mesures destinées à faciliter la transparence, et à accroître la confiance entre l'OTAN et ses Partenaires. [...]
[...] Pendant la Guerre froide, les forces nucléaires de l'OTAN ont joué un rôle central dans la stratégie de riposte graduée de l'Alliance. Afin d'empêcher, par la dissuasion, une guerre de grande ampleur en Europe, l'OTAN a intégré les armes nucléaires dans l'ensemble de sa structure de forces. Dans le nouvel environnement de sécurité, l'OTAN a réduit de façon radicale sa dépendance vis-à-vis des forces nucléaires. Sa stratégie reste axée sur la prévention de la guerre, mais elle n'est plus dominée par la possibilité d'une escalade nucléaire. [...]
[...] Une déclaration commune comportant un engagement de non-agression a été signée à Paris en novembre 1990. La Déclaration commune mettait officiellement fin à l'ère de la confrontation, et réaffirmait l'intention des signataires de s'abstenir de recourir à la force ou à la menace de la force contre l'intégrité territoriale, ou l'indépendance politique d'un Etat quelconque, conformément aux buts et principes de la Charte des Nations Unies et de l'Acte final d'Helsinki. GUERRE DU GOLFE Malgré le caractère le positif de ces développements, de nouvelles menaces pour la stabilité sont apparues très rapidement et de façon imprévisible, comme l'ont prouvé l'invasion du Koweït par l'Irak le 2 août 1990 et les événements qui ont suivi dans la région du Golfe. [...]
[...] Leur rôle est aujourd'hui plus fondamentalement politique, elles sont maintenues au niveau minimum suffisant à préserver la paix et la stabilité. LE RENFORCEMENT DU ROLE DE L'EUROPE DANS L'OTAN Le développement de l'Identité européenne de sécurité et de défense (IESD) au sein de l'Alliance, a pour but de renforcer la contribution des pays européens à la sécurité et, parallèlement, d'élargir la coopération transatlantique ; ce développement constitue en même temps un élément important de l'évolution de l'Union européenne (UE). Le déroulement de ces processus repose notamment sur le Traité de Maastricht (1991), selon lequel les dirigeants de la Communauté européenne étaient convenus d'élaborer une Politique étrangère et de sécurité commune (PESC). [...]
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