L'Afrique est confrontée à de nombreux problèmes structurels. Si la croissance du continent dépasse la moyenne mondiale (respectivement 4,8 % et 2,9 % en 2013), son PIB demeure faible puisqu'il était de 1800 milliards d'euros en 2012, soit moins que le PIB français, pour une population vingt fois supérieure. L'Afrique réunit 33 des 47 pays les moins avancés, et est, du fait de cette pauvreté, particulièrement touchée par les pandémies, en premier lieu par le SIDA, dont 70 % des 40 millions de malades vivent en Afrique subsaharienne. À cela s'ajoutent les fractures ethniques, religieuses et linguistiques (2000 langues sont parlées en Afrique), qui alimentent les conflits, notamment interétatiques. Enfin, la corruption et le manque de démocratie minent le continent et freinent son développement économique.
[...] Dès 1989, la Banque mondiale en dénombrait 200. Elles s'inspirent en général du modèle de l'Union européenne, à commencer par l'Union africaine, dotée d'une Commission et d'un Parlement. Si les États nouvellement indépendants n'ont pas immédiatement accepté le principe de l'intégration régionale, du fait de la recherche, dans un premier temps, de l'unité nationale, la coopération s'est rapidement imposée à eux comme seul moyen de sortir du sous-développement. Les diverses organisations ont des liens plus ou moins développés, on en trouve en effet plusieurs déclinaisons : zone de libre-échange, zone d'échanges préférentiels, union douanière, marché commun, union économique, intégration économique, intégration politique, fédération. [...]
[...] L'impulsion de ces organisations est en général politique, mais les premières structures économiques, comme en Europe. Si les États sont les premiers acteurs de la mise en œuvre de ces organisations régionales, la société civile (ONG, Églises, mouvements associatifs) joue un rôle de plus en plus important. Une portée limitée de la coopération économique On observe un dynamisme certain de l'Afrique dans le commerce mondial, puisque ses exportations de marchandises ont augmenté de en 2012, contre une augmentation de des exportations mondiales[4]. [...]
[...] Les organisations multilatérales en Afrique L'Afrique est confrontée à de nombreux problèmes structurels. Si la croissance du continent dépasse la moyenne mondiale (respectivement et en 2013), son PIB demeure faible puisqu'il était de 1800 milliards d'euros en 2012, soit moins que le PIB français, pour une population vingt fois supérieure. L'Afrique réunit 33 des 47 pays les moins avancés, et est, du fait de cette pauvreté, particulièrement touchée par les pandémies, en premier lieu par le SIDA, dont des 40 millions de malades vivent en Afrique subsaharienne. [...]
[...] L'état du commerce interafricain montre que l'intervention des organisations multilatérales externes en Afrique, notamment via l'APD, demeure indispensable au développement du continent. Au niveau politique et militaire, si l'on constate la mise en œuvre par les organisations multilatérales africaines de stratégies de soutien à la paix, il n'en demeure pas moins que ces actions doivent être soutenues, notamment financièrement, par des organisations multilatérales telles que l'ONU et l'UE, pour réussir. Bibliographie Site de l'OMC Site du FMI Site de l'ONU Site de europa.eu G.Lagane, Questions internationales en fiches, chapitre L'Afrique, un continent oublié ? [...]
[...] URL : http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=AFCO_236_0126 CNUCED, Rapport 2013 sur le développement économique en Afrique (Commerce intraafricain : libérer le dynamisme du secteur privé). Direction générale du Trésor (mars 2010), Rapport sur l'efficacité de l'interaction des organisations multilatérales dans les pays africains. [...]
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