Dès ses débuts, l'OTAN n'est pas imaginée comme un banal organe de coopération militaire mais comme le moyen d'assurer la paix en Europe, d'inciter la collaboration de ses membres dans tous les domaines : social, culturel ou économique. L'OTAN apparaît comme l'instrument du monde libre. La réponse du bloc de l'Est face à la création de l'OTAN a lieu avec la signature du Pacte de Varsovie en 1955.
La fin de l'affrontement entre blocs, puis la chute de l'URSS auraient dû mener à sa disparition. Cependant, soixante ans après sa naissance, elle compte 28 membres. De plus, elle est un acteur primordial sur la scène internationale car elle a diversifié son champ d'action, en collaborant notamment avec l'Organisation des Nations Unies (ONU).
[...] L'OTAN a donc largement dépassé son rôle d'organisation purement défensive. Ces changements ont permis à l'OTAN d'apparaître comme une organisation complémentaire et non concurrente de l'Union européenne dont la politique de défense émerge peu à peu. B. Les relations entre l'Union européenne et l'OTAN Les relations entre l'Union européenne et l'OTAN semblent complexes. La politique européenne de défense a été construite en plusieurs étapes. Tout d'abord, en 1992, le traité de Maastricht a institué la politique étrangère et de sécurité commune (PESC). [...]
[...] Ils fixent les fondements de la coopération OTAN-UE dans le domaine de la gestion des crises en donnant à l'UE accès aux moyens et capacités collectives de l'OTAN pour des opérations dirigées par l'Union (EUFOR). Ainsi, on assiste à un développement conjoint d'une coopération UE-OTAN et de la branche européenne de l'OTAN. Sources MONGRENIER Jean-Sylvestre et LELLOUCHE Pierre, La France, l'Europe, l'OTAN : Une approche géopolitique de l'atlantisme français, Unicomm ZARKA Jean-Claude, L'OTAN, Que sais-je?, PUF LASSERRE Isabelle, Quand Mitterrand, déjà, négociait le retour dans l'OTAN Le Figaro mars 2009. [...]
[...] C'est la naissance de la notion d'atlantisme. En 1966, de Gaulle refuse l'hégémonie américaine en matière militaire, qui conduit à influencer la diplomatie française. La France se retire donc du conseil des ministres de la Défense de l'OTAN, du comité militaire (qui réuni chefs d'état-major) et des commandements intégrés. L'OTAN s'est donc construite comme une incarnation de l'hégémonie américaine sur le continent européen. Cependant, la fin de la guerre froide nécessite une rénovation de l'organisation et accentue les débats autour de l'autonomie militaire de l'Europe. [...]
[...] La réponse du bloc de l'Est face à la création de l'OTAN a lieu avec la signature du Pacte de Varsovie en 1955. La fin de l'affrontement entre blocs, puis la chute de l'URSS auraient dû mener à sa disparition. Cependant, soixante ans après sa naissance, elle compte 28 membres. De plus, elle est un acteur primordial sur la scène internationale, car elle a diversifié son champ d'action, en collaborant notamment avec l'Organisation des Nations Unies (ONU). Sa résistance aux évolutions géopolitiques trouve sa source dans les relations qu'entretiennent l'Europe et les États unis, d'une part, et les pays européens entre eux d'autre part. [...]
[...] L'outil du bloc occidental Créée par le Traité de l'Atlantique Nord signé en 1949, l'OTAN est une réponse à la menace soviétique sur le continent européen. Tant par ses valeurs que par son organisation, elle est de fait dominée par les États- Unis. A. Une institution ayant pour origine la guerre froide Face à l'enlisement de l'ONU, bloquée par les multiples vétos soviétiques, l'OTAN voit le jour. Elle est créée dans le cadre de l'article 51 de la Charte des Nations-Unies relatif à la légitime défense collective. [...]
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