OPEP, oil power, pouvoir pétrolier, bilan énergétique mondial, Gabon, Russie
L'avenir de l'OPEP en pointillés:
- OPEP: un cartel parmi d'autres,
- Ne peut pas survivre à des stratégies autonomes de certains gros producteurs qui sortent de l'union (Gabon),
- Concurrence de la Russie,
- OPEP peut imploser sous l'effet des politiques d'approvisionnement de pays de plus en plus pétro-dépendants qui ont du mal à trouver une stabilité de leur demande (besoin d'adaptabilité forte),
- OPEP confrontée à la normalisation du marché et des cycles d'évolution des cours qui sont de plus en plus indépendants de l'OPEP !
[...] *baril=159 L = 42 gallons (1gallon=37L) responsabilités collectives (gaspillage, retard des énergies renouvelables dans les pays industrialisés) Contexte : éco des pays de l'OCDE de – en – sensibles aux chocs pétroliers potentiels, ou les EU prennent en charge le fonctionnement du marché pétrolier mondial (transits, réserves), l'OPEP est il toujours un cartel fiable voire viable ? I/OPEP mobilisée : un cartel efficace et pédagogue, contrôle de la vanne : L'affirmation d'un ‘oil power' des pays producteurs : *OPEP a coordonnée les politiques pétrolières des pays membres, augmenté et mieux partagé les revenus, obtenu des royalties (impôts sur l'extraction) Une prise de parole réussie : *utilisation du pétrole comme arme éco (70ies 1er choc pétrolier) *arme géopolitique (embargo en 1974 sur Pays Bas, Etats Unis, Portugal qui soutiennent Israël) *monétaire (1979 compense la chute du $ en doublant les prix pétroliers) *stratégies pétrolières souveraines (nationalisations 70ies, services banquiers, fonds souverains ) se donne les moyens d'agir par des quotas de production limités Une refondation au départ des rapports Nord-Sud : *frein à la Détérioration des Termes de l'Echange qui bloquait les cours à le baril depuis 1914 *soutien à la diaspora palestinienne II/L'OPEP désenchantée : des illusions au mal-développement : La marginalisation de l'OPEP par rapport aux autres producteurs *Mexique, Mer du Nord (affirment être NOPEP : non OPEP) *qqs départ (Equateur, Gabon) *capacités résiduelles faibles, flexibilité limitée (NOPEP deviennent les garants des ajustements de marchés) *rôle secondaire dans le contrôle des prix de spéculation et insécurité de la conjoncture éco (crise 2009) *pays industrialisés se sont adaptés (nucléaire, réduction de la consomma°, énergies alternatives) donc sont moins dépendants de l'OPEP. [...]
[...] OPEP union sans unité : *fractures religieuses (sunnisme/Chiisme) *politiques (nationalisme anti-américain non partagé par tous) *clivages sur les capacités d'exportation et la qualité *guerres fratricides (Irak/ Iran, Koweït /Irak) OPEP enlisée dans les illusions d'un tout pétrole : *manque de diversification et de réinvestissement des fruits de la rente *projets pharaoniques surdimensionnés crise immobilière à Dubaï *échec de la gestion de l'eau *dépenses militaires très importantes PIB Arabie Saoudite) III/OPEP système de régulation dépassé Le pouvoir pétrolier repositionné en Occident paradoxalement : *occident craint moins les chocs pétroliers *techniques de forage et d'extraction toujours maitrisées par les occidentaux *les majors américains prennent les premiers rangs de compagnies pétrolières avec Sinopec et Pétro China *les bourses sur les MP( pétrole) sont majoritairement occidentales (Nymex à NY ) *EU sécurisent les points de passage des transports maritimes (Ormuz, Malacca) Le pétrole est il encore central dans le bilan énergétique mondial ? [...]
[...] L'OPEP UN ECHEC *OPEP = cartel intergouvernemental qui vise à négocier les prix et les doits de concessions de l'extraction de pétrole avec les grandes compagnies pétrolière. Crée en 1960 ->Irak, Arabie Saoudite, Iran, Koweït, Venezuela puis Qatar, Indonésie, Libye, EAU, Algérie, Nigéria. [...]
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