Fiche de relations internationales, questions internationales en PREP ENA: ONU : les secrétaires généraux successifs
[...] Economiste, diplomate, ancien ministre des affaires étrangères. Il tente de jouer un rôle dans le conflit israélo-arabe et pendant la crise de Suez. "Son élection était due au souhait des cinq Grands de voir, après Lie qui avait pris des positions fortes sur plusieurs sujets, quelqu'un qui se concentrerait sur l'administration et qui s'abstiendrait de déclarations publiques; ils pensaient avoir trouvé en Dag Hammarskjöld un tel fonctionnaire prudent et incolore" , bref, un technocrate apolitique. Or, le Secrétaire général, qui s'identifie de plus en plus aux objectifs de la charte, insuffle à l'ONU, huit années durant, un dynamisme que l'on ne retrouvera jamais par la suite. [...]
[...] Dans un discours ovationné par l'Assemblée générale, Hammarskjöld lance : "Il est très facile de démissionner, de se plier aux volontés des grandes puissances ; c'est autre chose de résister." Le 17 septembre 1961, l'avion d'Hammarskjöld s'écrase au dessus du Congo. L'enquête sur les circonstances de l'accident est restée floue dans ses conclusions. L'affaire est vite oubliée et on décerne au secrétaire général défunt le Prix Nobel de la Paix à titre posthume. Déterminée à faire valoir son concept de "troïka", l'Union soviétique ne veut pas choisir de nouveau Secrétaire général. "Alors qu'il y a des pays neutres, il n'y a pas d'homme neutre", selon Krouchtchev. Mais les Occidentaux jugent qu'une "troïka" paralyserait le secrétariat. [...]
[...] Waldheim, mais garda le secret afin de se réserver un moyen de pression sur lui. Au cours de 2 mandats assez ternes, il s'est particulièrement occupé des questions chypriote, sahraouie, namibienne. Il a également présidé à Genève, en décembre 1973, la Conférence de la paix sur le Moyen-Orient. Il a organisé et supervisé la mise en place et les opérations au jour de jour des forces de maintien de la paix en Egypte et sur les Hauteurs du Golan. En mai 1976, à Nairobi, au cours de la quatrième session de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), il souligne la nécessité urgente d'instaurer un nouvel ordre économique international - JAVIER PEREZ DE CUELLAR (1982-1991) Péruvien. [...]
[...] Annan (depuis 1997) Ghanéen. Economiste de formation. Depuis qu'il est entré en fonctions, Kofi Annan a fait un usage dynamique de ses bons offices pour relancer le processus de paix dans un certain nombre de différends persistants, notamment en Afghanistan, en Angola, à Chypre, au Timor oriental, au Tadjikistan et au Sahara occidental. De même, en février 1998 lorsqu'il s'est rendu à Bagdad pour débloquer la situation de crise en Iraq et le Conseil de sécurité à propos des inspections d'armes, ou encore lorsqu'il a tenté de trouver une issue au différend entre la Libye et le Conseil de sécurité à propos de l'attentat perpétré à Lockerbie (Ecosse) en 1988. [...]
[...] Il prend la tête de l'ONU avec deux atouts : une connaissance approfondie de la maison et aucune "dette" électorale (n'ayant jamais postulé, il ne doit rien aux membres permanents). Son deuxième mandat a coïncidé avec la fin de la guerre froide. L'ONU, espérait-il, pourrait enfin jouer son rôle sans être paralysée par les vetos des deux blocs. Il supplie Washington et Moscou de laisser fonctionner le Conseil de sécurité. Il encourage les cinq grandes puissances à se consulter à huis clos, afin de résoudre les problèmes du monde. L'innovation est de taille et se révèle extrêmement utile. Cette pratique est devenue la norme. [...]
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