Nouvelles conflictualités depuis 1991, nouvel ordre mondial, monde d’après la guerre froide, monde instable, montée en puissance du terrorisme
La fin de la guerre froide résout un grand nombre de conflits, notamment en Afrique où les guérillas marxistes s'arrêtent (Mozambique, Namibie, Angola). De plus, la Russie et les USA continuent leur politique de désarmement : le traité START (1991) entraine la destruction de nombreuses ogives américaines et russes. Cependant, en ce même temps, d'autres puissances acquièrent l'arme suprême comme l'Inde, le Pakistan et Israël ou essayent de l'acquérir comme en Iran ou en Corée du Nord. Le danger de prolifération ne porte plus sur le nombre d'ogives, mais sur le nombre de pays possédant l'arme, ce que les USA et la Russie peuvent moins contrôler.
[...] Dès 1995, l'OTAN intervient et règle le conflit en un mois. Les Serbes acceptent les Accords de Dayton et on aboutit à la création de deux Etats : La montée en puissance du terrorisme Le 11 septembre 2001, deux avions démolissent les World Trade Center, symboles de la puissance économique américaine. Les auteurs, appartenant à un réseau terroriste islamiste, Al-Qaïda (fondé en 1987 pour lutter contre l'URSS en Afghanistan). Malgré des attentats contre les intérêts américains (attentats en Tanzanie et au Kenya), les USA n'ont jamais été touchés sur le sol. [...]
[...] De nouvelles conflictualités depuis 1991 I. Un nouvel ordre mondial Espoirs et désillusion dans le monde d'après la guerre froide La fin de la guerre froide résout un grand nombre de conflits, notamment en Afrique où les guérillas marxistes s'arrêtent (Mozambique, Namibie, Angola). De plus, la Russie et les USA continuent leur politique de désarmement : le traité START (1991) entraine la destruction de nombreuses ogives américaines et russes. Cependant, en ce même temps, d'autres puissances acquièrent l'arme suprême comme l'Inde, le Pakistan et Israël ou essayent de l'acquérir comme en Iran ou en Corée du Nord. [...]
[...] De plus, la Chine, ouverte au capitalisme, refuse toujours l'évolution politique. L'Afrique reste un continent instable ou les dictatures règnent (Togo, Gabon, Érythrée). L'ONU sort renforcée, car l'hostilité USA/URSS a bloqué son action pendant toute la guerre froide. Les Casques bleus généralisent leur action et le droit d'ingérence permet de donner une aide humanitaire aux victimes de la guerre civile. Une justice pénale internationale se met en place pour juger les criminels de guerre et contre l'humanité : les criminels du Rwanda, de la Yougoslavie ou encore du régime des Khmers rouges sont jugés par une justice internationale. [...]
[...] Le droit des peuples semble renforcé par l'opération mais celle ci fait apparaître les américains comme les gendarmes du monde De plus, il est évident que l'opposition a l'invasion n'est pas que diplomatique : le Koweït possédant 10% des réserves pétrolières, il est évident que la guerre a de forts enjeux économiques. L'Ex-Yougoslavie : le retour de la guerre civile en Europe (1991-1995) La désagrégation de la Yougoslavie entrainent la formation de plusieurs Etats : la Slovénie, la Croatie, la Macédoine, la Bosnie, qui s'opposent tous à la Serbie, qui possède la plus grande force militaire. La Serbie va tenter de constituer une Grande Serbie aux dépends de ses voisins. La Bosnie et Sarajevo vont être le théâtre d'exactions menées par les nationalistes serbes, bosniaques et croates. [...]
[...] En effet, Ben Laden, le chef d'Al-Qaïda n'est pas un chef d'Etat, de peuple ou de religion. Le terrorisme est combattu à travers les guerres en Irak, et en Afghanistan. La guerre change de visage et devient une guerre menée par les services de renseignements et les polices. Les structures internationales sont renforcées comme Interpol ou comme Europol. [...]
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