Nouvel ordre international, 1989-2001, hyperpuissance américaine, nouvel ordre mondial, unipolarité, multipolarité
Il y a une transformation des acteurs apparition d'un grand nombre d'États et une remise en cause du principe étatique par des processus d'intégration régionale. De plus, il y a de nouveaux acteurs transnationaux : médias, firmes multinationales, ONG.
Le nouvel ordre international qui émerge de la chute de l'URSS n'est plus seulement basé sur l'acteur étatique. C'est donc la fin du système Wesphalien.
[...] Les USA refusent de ratifier les grands traités internationaux (Kyoto, LaHaie ) C'est encore plus vrai à partir de l'élection de Bush en 2001 avec le rejet des organisations internationales et notamment l'ONU. Son arrivée au pouvoir met l'accent sur la recherche exclusive de l'intérêt national des USA avec une vision de la primauté mondiale américaine. Cette vision sera exacerbée par les attaques du 11 Septembre. La Présidence de Bush est donc un tournant dans les relations entre les USA et ses alliés depuis 1945. [...]
[...] Dans le camps des pays alliés, la remise en cause est notamment venu du clan du non à la guerre en Irak, rejet du projet américain d'une zone de libre échange par les pays latino-américains, montée de l'anti-américanisme dans l'opinion public international. Les excès de la politique de Bish ont donc montré les dangers qu'il y a à l'existence d'une hyperpuissance qui cherche à défendre son intérêt avant celui de la communauté internationale. C'est pourquoi apparait de plus en plus important le désir d'un ordre mondial fondée sur une gouvernance mondiale de l'ONU. [...]
[...] Le nouvel ordre international qui émerge de la chute de l'URSS n'est plus seulement basé sur l'acteur étatique. C'est donc la fin du système Wesphalien. Nouvel ordre : unipolarité ou multipolarité Certains pensent que le monde est unipolaire ; les USA occupent une place prépondérante et sans égale et possèdent un rôle de gendarme du monde. Pour eux, après la chute de l'Union Soviétique, la seule puissance restante sont les USA. Pour d'autres, le monde est marqué par la multi- polarité ; on peut voir les fragilités des USA par la montée en puissance du Japon et surtout de la Chine (Kennedy). [...]
[...] Il montre que le déficit commercial des USA est passé de 100 à 450 milliards entre 1993 et 2000. Les USA seraient donc dépendants du reste du monde. Ces deux thèses sont encore à l'origine de nombreux débats ce qui montre la difficulté de conceptualiser ce nouvel ordre mondial qui émerge après la chute de l'URSS. Pascal Boniface pense que le monde n'est ni unipolaire, ni multipolaire mais dans une situation hybride "unimultipolaire". Le nouvel ordre mondial ou l'hyperpuissance américaine La disparition de l'empire soviétique a permis aux USA de se libérer de certaines contraintes. [...]
[...] U n nouveau concept apparait donc : la guerre préventive. Cela a entrainé un sentiment de triomphalisme américain et des mises en garde contre cette hyperpuissance américaine. Pour la majorité des auteurs, les USA sont bien une hyperpuissance. Walls, fondateur du néo-réalisme insiste sur le principe de distribution de la puissance des Etats dans le système international. On peut utiliser la grille de Morgenthau qui liste les facteurs de puissance : la géographie, les ressources naturelles, les capacités économiques, l'aptitude militaire, la population, la caractère national, le moral national, la qualité de la diplomatie et la compétence du gouvernement. [...]
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