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L'économie brésilienne a fait preuve d'une très bonne résistance à la crise économique de 2008, elle termine ainsi l'année 2009 avec une croissance légèrement positive de 03.% et, retrouve dès 2010 des chiffres de croissance d'avant crise (7.5% de croissance, du jamais vu depuis 1996). Ce retour à la croissance s'explique par la hausse de la demande et du prix des matières premières mais aussi, par le Plan d'Accélération de la Croissance (PAC) lancé par l'ancien président Lula en 2007. Le PAC a en effet permis de stabiliser et pérenniser la croissance brésilienne, en déterminant plusieurs axes prioritaires tels que le développement des infrastructures, le soutien au crédit et au financement, les exonérations fiscales ou encore des mesures budgétaires de long terme.
Le pays attire par ailleurs toujours autant les investissements étrangers : le montant des investissements directs chinois le prouve très bien, ceux-ci ont progressé de 300% entre 2000 et 2010 (source : IPEA). Cette attractivité s'explique par la stabilité politique et sociale que connaît le Brésil depuis une dizaine d'années mais aussi par sa politique fiscale et économique. L'état s'est ainsi fixé comme objectifs d'améliorer les infrastructures (c'est l'un des objectifs du plan d'accélération de la croissance « PAC »), le capital humain mais aussi les circuits de financement de l'économie.
Les services et les activités manufacturières représentent une part notable du PIB. Il faut néanmoins souligner la tendance actuelle à la « reprimarisation » de l'économie (priorité accordée à la production et à l'exportation de matières premières) au détriment de l'Industrie et des Services. Il s'agit d'une tendance de fonds aussi bien en Amérique Latine que dans certaines grandes puissances émergentes (la Russie par exemple) qui a pour conséquences directes une fragilisation et une dépendance de l'économie vis-à-vis des cours et de la demande mondiale (...)
[...] et, soumise à des risques inflationnistes importants. La bonne santé de l'économie brésilienne et la relative stabilité du real ces dernières années ne doivent pas faire oublier les risques inflationnistes qui pèsent sur l'économie brésilienne. En effet, le pays a connu durant les années 1990 une hyperinflation quasi structurelle qui a atteint jusqu'à 5000% par an. Des mesures de restriction budgétaires très strictes couplées à une désindexation du real par rapport au dollar ont permis de stabiliser la situation. Néanmoins, bien que le pays ait retrouvé sous Lula des fondamentaux économiques sains, des menaces réelles sont toujours présentes. [...]
[...] Cette structure fédéraliste permet à l'Etat d'être présent et, incarné, sur tout le pays malgré l'immensité du territoire brésilien. Cela assure également une véritable unité géographique, politique et culturelle sur l'ensemble du pays. La séparation entre l'Eglise et l'Etat existe depuis 1891, la pluralité des partis (27 partis sont enregistrés) et, l'alternance politique, sont assurées à tous les niveaux des postes électifs. Le vote est universel et obligatoire. Par ailleurs, comme dans toute démocratie moderne les contre- pouvoirs traditionnels sont présents et libre de parole que ce soit les ONG, les associations ou, la presse. [...]
[...] Les ressources naturelles telles que le pétrole, le gaz ou les minerais y sont abondantes. L'étalement du pays, en latitude et en longitude, lui permet de couvrir quatre fuseaux horaires et six zones climatiques. Les différents climats brésiliens : équatorial au Nord, tropical au Centre, et tempéré au Sud sont particulièrement propices à l'agriculture et, permettent d'y cultiver aussi bien des plantes tropicales que celles des milieux tempérés. Le territoire est également propice à l'élevage, l'IBGE (instituto brasileiro de geografia e estatistica) recensait ainsi en 2006 plus de 200 millions de bovins dans le pays. [...]
[...] Volailles : le Brésil domine de plus en plus les échanges mondiaux Les Echos, octobre, n°20019, p Vincent Thébault, Géopolitique des Amériques, collection nouveaux continents, édition Nathan Carlos Quenan (2006), Une croissance retrouvée mais quelques signes d'essoufflement dossier : l'Amérique latine après la tourmente, problèmes économiques, n°2899, p. 2-7. Bruno Lautier (2006), Quelles politiques sociales pour l'Amérique latine ? dossier : l'Amérique latine après la tourmente, problèmes économiques, n°2899, p. 16-22. Alain Rouquié, Le Brésil au XXIème siècle, édition Fayard Sénat français (Commission des affaires économiques) (2008). [...]
[...] Il est à noter cependant que les dirigeants de sociétés brésiliennes doivent obligatoirement être des personnes physiques résidentes au Brésil. Par ailleurs, la question des visas est également à prendre en compte. Les visas permanents sont réservés aux sociétés étrangères investissant plus de 200 ou plus de 50 si elles s'engagent à embaucher au minimum 10 salariés locaux dans les 2 ans. Des visas temporaires sont également disponibles mais, valables que 2 ans et renouvelables une fois seulement (validité d'un an pour les prestataires de services). [...]
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