L'Iran a entamé lundi 19 octobre à Vienne la négociation d'un accord avec les Etats-Unis, la Russie et la France, sous le regard de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), en vue d'apaiser les tensions autour de son programme nucléaire controversé.
Ces négociations doivent en effet concrétiser un accord de principe obtenu le 1er octobre à Genèvre entre la République Islamique et les « Six » (les cinq membres permanents du conseil de sécurité de l'ONU et l'Allemagne), visant à mettre en place un compromis prévoyant le retrait d'uranium iranien enrichi à 5% pour que celui-ci soit enrichi à 19,75% en Russie et en France, sous contrôle de l'AIEA, pour son réacteur de recherche à Téhéran.
Dans le dossier du nucléaire iranien, on ne compte plus les réunions de la dernière chance et les négociations sans lendemain, nous sommes donc fondés à nous interroger : les négociations de Vienne sont-elles en bonne voie ?
[...] Selon le Monde, il parle également d'avoir besoin également d'uranium enrichi à ce qui fait grimacer la communauté internationale. Celles-ci, et surtout les Etats-Unis a décidé de s'en tenir à une date butoir, fin de l'année 2009, pour décider de la marche à suivre, en précisant que tous les recours auront été explorés. Elle passera ensuite à une phase de sanctions radicales. Selon le Monde, le Congrès américain aurait déjà préparé des textes de sanctions à l'encontre de l'Iran et forçant ses partenaires commerciaux à rejoindre son camp : notamment la Chine et la Russie. [...]
[...] Il s'agira notamment de priver l'Iran de son importation d'essence, indispensable à son économie. En cas d'échecs, des frappes militaires sont toujours à l'étude par le pentagone et Israël. En conclusion, je dirais que le problème nucléaire iranien n'est toujours pas en bonne voie de négociation, qu'à moins d'un changement radical de comportement de la part des deux parties, il restera au point mort. La question de l'arme nucléaire est toujours au centre du débat et envenime le processus de paix. [...]
[...] Les négociations de Vienne sont-elles en bonne voie ? L'Iran a entamé lundi 19 octobre à Vienne la négociation d'un accord avec les Etats-Unis, la Russie et la France, sous le regard de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), en vue d'apaiser les tensions autour de son programme nucléaire controversé. Ces négociations doivent en effet concrétiser un accord de principe obtenu le 1er octobre à Genèvre entre la République Islamique et les Six (les cinq membres permanents du conseil de sécurité de l'ONU et l'Allemagne), visant à mettre en place un compromis prévoyant le retrait d'uranium iranien enrichi à pour que celui-ci soit enrichi à 19,75% en Russie et en France, sous contrôle de l'AIEA, pour son réacteur de recherche à Téhéran. [...]
[...] A cette question, je répondrais qu'en effet ces négociations ayant pour but de créer un accord gagnant-gagnant, sont donc en théorie sur la bonne voie mais que pour l'instant elles n'ont abouti à aucune avancée concrète et que les principaux protagonistes annoncent déjà une riposte en cas de non-aboutissement. En effet, comme le souligne le JDD, Mohamed El-Baradei estime que la réunion a été constructive et que les négociations ont pris un bon départ car la plupart des questions techniques ont été débattues Si on en croit ces propos, cet accord pourrait donc permettre de désamorcer une crise vieille de plusieurs années et ouvrir la voie à une normalisation complète entre l'Iran et la communauté internationale En théorie, il est vrai cet accord permet un échange gagnant-gagnant puisqu'il prévoit le transfert de la majeure partie du stock iranien d'uranium faiblement enrichi en Russie puis en France pour y être ensuite transformé en combustible pour ses fins civiles, un droit si souvent revendiqué par Téhéran. [...]
[...] Pour aggraver les choses, l'Etat a créé la stupeur en refusant de négocier avec Paris directement en accusant la France de ne pas avoir honoré ses engagements précédemment au sujet du nucléaire. S'ajoute à cela que chaque partie prévoit et parlent déjà d'un plan d'attaque en cas de non-aboutissement des négociations. En effet, avant même le début des négociations, Téhéran affirmait que si les discussions échouent ou si les vendeurs refusent de fournir à l'Iran le combustible nécessaire, l'Iran enrichira lui-même l'uranium jusqu'à 20%. [...]
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