Slogan du projet sioniste: «une terre sans peuple pour un peuple sans terre».
En réalité la Palestine ottomane n'était pas une province inhabitée, il y vivait une population arabophone composée principalement de musulmans avec une minorité chrétienne et une minorité de Druzes (islam hétérodoxe) et 5% de juifs.
Au temps de la domination ottomane, la Palestine a connu des révoltes arabes. Cependant on ne peut pas qualifier ces révoltes de palestiniennes. Le nationalisme que connaissait la région était un nationalisme arabe. Les Arabes qui vivaient en Palestine se considéraient plus Arabes que Palestiniens. Quand peut-on parler de peuple palestinien? Pour certains c'est une intervention tardive du début des années 70, pour d'autres le nationalisme palestinien a commencé à se développer lors des premières vagues du mouvement sioniste à la fin du XIXème siècle. C'est un débat académique investi par des discours militants.
[...] Ouvrage de Benny Morris, naissance du problème des réfugiés palestiniens» (2004). Il travaille sur la base des archives de l'armée israélienne, pour chaque village il tente d'identifier les causes du départ des troupes palestiniennes. Il met en avant différentes causes, dans certains villages l'exode a été imposé par les troupes israéliennes, dans d'autres cas, elles sont parties d'elles même pour fuir le combat ou alors elles ont été invitées par des voisins arabes. Il met en avant le rôle de la guerre psychologique. [...]
[...] Ils se sont mis d'accord pour empêcher la création d'un Etat palestinien. A la fin de la guerre de 1948, la Cisjordanie est rattachée par la Transjordanie. Plus au Sud, l'Egypte annexe la bande de Gaza. Avec l'expansion territoriale israélienne, les deux annexions, on comprend pourquoi aucun Etat Palestinien n'a pu émerger en 1948. Les Etats partis dans ce conflit se sont partagé l'ensemble des territoires qui étaient en jeu. b. L'exode des populations palestiniennes En arabe le terme Nakba renvoie à la défaite militaire et surtout à l'exode des populations palestiniennes qui accompagne le conflit de 1948. [...]
[...] Elles se coordonnent mal entre elles. Pour l'Israël, l'armée transjordanienne qui est une armée équipée et entrainée par les GB constitue la principale menace. Cependant le roi Abdallah de Jordanie, n'est pas nécessairement hostile à la création d'Etat d'Israël. Travaux d'historien: Avi Shlaim. Il écrit un ouvrage sur la collusion autour du Jourdan. Il montre comment Abdallah a joué un double jeu, qui était officiellement allié aux Etats arabes qui fondent la guerre en Israël. Il négocie aussi avec les dirigeants jordaniens. [...]
[...] La naissance de la question palestinienne I. Evolution démographique et tension ethnique Slogan du projet sioniste: «une terre sans peuple pour un peuple sans terre». En réalité la Palestine Ottoman n'était pas une province inhabitée, il y vivait une population arabophone composée principalement de musulman avec une minorité chrétienne et une minorité de Druzes (islam hétérodoxe) et de juifs. Au temps de la domination ottomane, la Palestine a connu des révoltes arabes. Cependant on ne peut pas qualifier ces révoltes de Palestiniens. [...]
[...] En miroir, le discours pro-palestinien. Quel que soit l'âge de la création palestinienne, le projet territorial sioniste a été un moteur pour les mobilisations de la population arabe de Palestine. Cette population avait le sentiment que les sionistes les dépossédaient territorialement et qu'ils s'alliaient aux GB pour lutter contre les projets d'autonomie arabe en Palestine. Le projet territorial sioniste a donné lieu à de nombreuses révoltes qui ont gagné en intensité. Les démographes historiens ont expliqué que les Palestiniens étaient des émigrants qui venaient travailler pour les colons en Grande-Bretagne. [...]
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