On assiste avec la mondialisation à l'émergence de deux points de vue aux caractéristiques différentes : d'un côté la société-monde et de l'autre la terreur-monde. Néanmoins dans les deux cas on a bien le passage des relations internationales à une politique intérieure à l'échelle de la planète. En effet, le problème ne réside plus dans la négociation interétatique pour parvenir à coopérer, dans le monde mondialisé les États coopèrent déjà et sont devenus dépendants les uns des autres.
Les pays sont donc unis les uns aux autres et doivent régler leurs problèmes communs, c'est en cela que l'on peut parler d'une politique intérieure planétaire. Dans la vision d'une société-monde, la guerre ne semble plus être un moyen efficace, ni adapté à assurer la sécurité ; cela pouvant même apparaître comme contre-productif.
[...] Cependant, le commerce n'est pas toujours un facteur de paix. Le commerce à l'échelle mondial crée de nouveaux dangers qui peuvent aussi provoquer des conflits ou êtres à l'origine de nouvelles menaces. L'un de ces dangers comme dans toutes négociations est que l'un des acteurs se sente laissé pour compte après un échange et décide d'utiliser la force en représailles. Un autre risque est qu'il y est des Etats exclus du commerce mondial, hors de la triade, dépourvus d'avantages quelconques leur permettant une spécialisation dans une optique de division internationale du travail, délaissés par les pays voisins ; ces pays n'auraient alors plus grand-chose à perdre et pourraient être à l'origine de nouveaux conflits ou encore du terrorisme Expliquer la phrase de Jurgen Hazbernas la mondialisation nous fait passer des relations internationales à une politique intérieure à l'échelle de la planète On assiste avec la mondialisation à l'émergence de deux points de vue aux caractéristiques différentes : d'un côté la société-monde et de l'autre la terreur-monde. [...]
[...] On peut donc se demander si le commerce seul suffit à amener la paix ou si l'action politique est également nécessaire à apporter cette paix. On a également d'autres organisations internationales telles que FMI, banque mondiale et surtout OMC qui viennent promouvoir le commerce. Cela est aussi probablement à l'origine de l'interdépendance entre les Etats liés au commerce. Mais ces organisations ont pourtant été créées au niveau politique après la Seconde Guerre mondiale. On a enfin l'ONU qui est une organisation purement politique et qui participe activement à assurer la paix dans le monde sans pour autant être directement lié à la mondialisation. [...]
[...] On a alors la paix grâce à ce processus par lequel la mondialisation agit comme en effaçant les frontières. Ensuite on peut atteindre un état de paix assez similaire également par d'autres moyens notamment par le processus qui mène à la terreur-monde. On a alors un système d'impérialisme dans un monde que l'on pourrait qualifier d'unipolaire. Un seul Etat surpasse tous les autres et crée une certaine unité entre ces autres Etats. Cette situation peut être vue comme très proche de la réalité puisque les Etats-Unis apparaissent dominateurs du reste du monde dans de nombreux domaines. [...]
[...] Pour conclure, on a constaté une baisse non négligeable du nombre de conflits en même temps que la mondialisation gagnait du terrain. On a également montré que le commerce pouvait avoir un rôle majeur pour amener la paix dans le monde. Cependant, on a vu que la mondialisation ne concernait pas que le commerce, mais également la politique. On a aussi montré que le commerce peut être la cause de conflits. Ainsi, l'on peut conclure que la mondialisation peut en effet apporter la paix à condition qu'elle intègre les deux aspects : commerce et politique. [...]
[...] La mondialisation, un facteur de paix 1. Le commerce peut-il être un facteur de paix ? En effet, le commerce est par de plusieurs manières un facteur de paix notamment car il entraine la dépendance des pays les uns envers les autres ceux qui les obligent à coopérer. C'est ce que pensait Montesquieu lorsqu'il dit L'effet naturel du commerce est de porter à la paix. Deux nations qui négocient ensemble se rendent réciproquement dépendantes. Pour donner plus de crédibilité à cet argument on peut donner l'exemple de l'Union européenne qui naquit de la CECA puis de la CEE et qui dès le départ se fonde sur des accords de coopération commerciale, ajoutons en plus qu'il n'y a eu aucun conflit au sein de l'Union européenne depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. [...]
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