Fiche de relations internationales, questions internationales en PREP ENA: La mondialisation
Sons sens s'est élargi, pour désigner aujourd'hui l'ensemble des phénomènes économiques, politiques, culturels ou techniques qui conduisent à une intégration croissante à l'échelle mondiale. La mondialisation est donc un processus d'intensification des échanges entre les pays, rendu possible par l'essor des télécommunications, qui aboutit à l'internationalisation progressive des économies et à l'émergence d'un vaste marché mondial transcendant les frontières étatiques. La mondialisation crée un nouvel environnement international : interdépendance économique, innovations technologiques, inégalités sociales.
[...] De grandes puissances potentielles tendent à s'affirmer au Sud, comme la Chine et l'Inde. anti ou alter -mondialisme» : Les contestations de la mondialisation. Les acteurs de la contestation et leurs revendications sont multiples, mais pour la plupart des détracteurs, il ne s'agit pas tant de critiquer le processus lui-même, mais plus la nature des échanges et des flux et de refuser l'ordre économique libéral ou consensus de Washington Plus généralement, l'altermondialisme se nourrit de la crise du politique et de la démocratie représentative dans les pays développés et reflète la revendication de démocratie participative, caractérisée par le succès croissant de l'idée de société civile internationale Le mouvement altermondialiste s'est affirmé au fil des années et son pouvoir de mobilisation s'accentue, notamment dans les pays développés. [...]
[...] La mondialisation crée un nouvel environnement international : interdépendance économique, innovations technologiques, inégalités sociales. Caractéristiques et enjeux de la mondialisation ( Des marchés mondiaux : Marché des capitaux : Chaque jour, environ 1250 milliards de $ sont échangés sur les marchés de capitaux alors que la production mondiale est de l'ordre de 100 milliards de $ (chiffres BRI, juin 2002). Grâce aux progrès des télécommunications, l'espace financier mondial est de plus en plus intégré. Il est aujourd'hui possible d'effectuer presque instantanément n'importe quelle opération financière dans le monde. [...]
[...] Il existe aussi une contestation étatique des règles de la mondialisation, comme l'a démontré l'échec de la réunion de l'OMC à Cancùn en 2003, sous la conduite de pays du Sud (G21). Ceux-ci refusent que tous les bénéfices de la mondialisation reviennent aux pays développés et que ceux-ci imposent leurs propres règles. Ce mouvement rappelle à certains égards le Concept de NOEI défendu par le Président algérien Boumediene dans les années 70, puisqu'il s'agit pour les PED d'être associés à la gouvernance économique mondiale. Bibliographie : S.Allemand, J-C Ruano Borboalan, La Mondialisation, coll. [...]
[...] Idées reçues, Le Cavalier bleu F.Villeroy de Galhau leçons sur la politique économique, Seuil I.Sommier, Le renouveau des mouvements contestataires à l'heure de la mondialisation, coll. Champs, Flammarion La Mondialisation, numéro hors-série, Alternatives économiques, janvier 2004. Anti-alter mondialistes, cahier spécial, Les Echos novembre 2003. [...]
[...] ( Les tentatives de régulation globale : A l'issue de l'Uruguay Round (1986-93) du GATT, l'OMC est crée en 1994 par les accords de Marrakech. Elle doit poser les règles de la mondialisation par le biais des rounds de négociations et de l'Organe de Règlement des Différends. Le FMI et la Banque Mondiale doivent également jouer un rôle de régulateur, mais ces institutions ont été mises en causes lors des récentes crises financières. ( Régionalisation et polarisation de l'économie : Les pays développés ont été les principaux bénéficiaires de la mondialisation, dans laquelle les échanges intra-régionaux jouent un grand rôle. [...]
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