Tout d'abord, la paix n'est possible que s'il existe une organisation internationale coordonnant la volonté des Etats.
Une telle OI doit être effective : échec de la SDN disposant de peu de moyens. L'ONU créée en 1945 est plus effective mais a dû adapter ses missions et modes d'action.
pb des actions menées par la communauté internationale : tensions entre légalité, légitimité et efficacité
L'ONU n'est plus l'unique acteur. Il reste central mais des acteurs régionaux interviennent désormais.
L'ONU mène des opérations de maintien de la paix (OMP). Elles se sont multipliées et ont grandement évolué.
[...] Mais obstacles à effectivité SDN : non adhésion des EU, URSS exclue en 1934, All que de 1926 à 1933, départ du Japon et Italie. Tentative de redynamiser syst de sécurité collective : Pacte Briand-Kellog signé en 1928 ou pacte de renonciation générale à la guerre Permet de réintroduire EU ds sécu coll. Pacte bilatéral Fr-EU ensuite ratifié par RU, ALL, It, Japon puis 57 pays. Malgré efforts : échec SDN. Facteurs : - l'unanimité requise au sein du Conseil de la SDN pour désigner l'agresseur en cas de conflit. - Pas de puissance militaire propre. [...]
[...] - Casques bleus : se défendre, mais aussi défendre activement les civils placés sous leur protection. Leurs règles d'engagement doivent être suffisamment fermes, leurs mandats prévoir le recours à la force et leurs équipements être accrus et renforcés. - renforcer les moyens du Siège pour planifier et appuyer les opérations. Evolutions suite à ce rapport : - + 50% personnel du DOMP - un budget de 150 millions de dollars destiné à équiper la base logistique de l'ONU de Brindisi, en Italie (formation continue, et nouvelle capacité de réponse rapide). [...]
[...] Mais le principe reste assentiment des Etats membres La gestion des opérations de maintien de la paix C'est le Département des opérations de maintien de la paix (DOMP) de l'ONU qui : - assume la direction politique et exécutive des opérations de maintien de la paix des Nations unies - et veille à l'accomplissement des mandats confiés par le Conseil de sécurité - en se tenant en contact permanent avec les membres du Conseil, les pays fournissant des contingents ou des ressources financières et les parties au conflit. - Il s'efforce d'aider les missions sur le terrain et de leur apporter un appui logistique et administratif. [...]
[...] Au Tadjikistan, la MONUT coopère également avec les forces de maintien de la paix de la CEI. Au Kosovo, où les forces armées de l'OTAN sont chargées de la sécurité, un immense effort international est engagé afin de transformer ce territoire ravagé par la guerre en une véritable société démocratique. Quatre organisations et agences internationales ont été invitées à travailler ensemble dans le cadre de la même opération qui est placée sous la direction du Représentant spécial du Secrétaire général. [...]
[...] Les consultations se poursuivent pendant toute la durée de l'opération. ! La décision du déploiement d'une mission de maintien de la paix peut être également prise par l'Assemblée générale en vertu de la résolution Acheson. Adoptée le 30 novembre 1950 et portant le nom du représentant américain qui l'a proposée, la résolution Acheson dite "Union pour le maintien de la paix" a étendu les compétences de l'Assemblée générale de l'ONU en matière de maintien de la paix. La résolution reconnaît à l'Assemblée générale le droit de recommander et d'adopter des mesures collectives, y compris l'emploi de la force armée, si le Conseil de sécurité n'a pas pu adopter de décision en raison du veto d'un des membres permanents. [...]
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