Né le 1er janvier 1934 en Algérie, Lakhdar Brahimi est aujourd'hui l'un des diplomates les plus renommés au monde. Sa longue carrière d'homme politique a commencé depuis son plus jeune âge. Il entame ses études en droit et sciences politiques en 1953 et voue une énorme adoration pour la lecture et la connaissance du monde.
Avec le commencement de la guerre d'Algérie, il s'engage pour l'indépendance de l'Algérie aux côtés du FLN. Il est dépêché à Ben dong et va rester là-bas pendant cinq ans, ce qui va lui permettre de renouer de nombreux contacts. En 1961, il est rappelé au Caire au siège du ministère des Affaires étrangères du gouvernement provisoire algérien. Après l'indépendance, il reviendra au Caire en 1963 en tant qu'ambassadeur nommé par le président Ben Belle où il restera jusqu'à 1970. Il va être ensuite nommé comme ambassadeur à Londres et il occupera divers postes à travers le monde.
[...] Pour lui "les USA ont leur part de responsabilité dans la situation actuelle"[2]. Il quittera son poste en Afghanistan pour protester contre le manque de cohérence des actions portées en Afghanistan. Il déclarera sur la situation actuelle que vit l'Afghanistan que "Nous payons aujourd'hui le pris des erreurs accumulées depuis le premier jour"[3]. Lakhdar Brahimi sera malgré tout sollicité encore une fois pour aider à résoudre le problème irakien en 2004. Pour lui "Les Nations unies ne peuvent pas refuser d'aider un pays à recouvrer sa souveraineté"[4]. [...]
[...] Interrogé dernièrement sur son parcours personnel il va considérer que "C'était une chance de servir la communauté internationale, pendant une quinzaine d'années, dans des endroits un peu difficiles où les populations étaient défavorisées et en crise. Le travail que j'ai fait a été utile quelquefois. Les résultats ont été décevants à quelques autres occasions. Néanmoins, c'était une expérience enrichissante qui a permis de confirmer que les Nations unies sont une organisation indispensable, malgré toutes ses imperfections"[5]. A 72 ans il contenue toujours à œuvrer pour la paix et le respect du droit international. Surnommé le globe-trotter de la diplomatie sa vie d'homme politique internationale ne semble pas encore achevé. [...]
[...] À la suite de cela il va être promu ministre des Affaires étrangères en Algérie en 1991, mais son caractère et sa forte personnalité le pousseront à démissionner deux plus tard. Et c'est là que sa carrière va connaitre un autre rebond international. Son ami et Secrétaire général de l'ONU Boutros Ghali le nomme envoyé spécial de l'ONU au Zaïre, en Afrique du Sud, Haïti, en Afghanistan en Irak. De 2004 à 2005 il devient Conseillé Spécial au pré du Secrétaire général de l'ONU. Il quittera temporairement l'institution onusienne mais restera très actif dans diverses universités et Think-Tanks américaines et internationaux. [...]
[...] Lakhdar Brahimi - un parcours atypique Né le 1er janvier 1934 en Algérie, Lakhdar Brahimi est aujourd'hui l'un des diplomates les plus renommés au monde. Sa longue carrière d'homme politique a commencé depuis son plus jeune âge. Il entame ces études en droit et sciences politiques en 1953 et voue une énorme adoration pour la lecture et la connaissance du monde. Son frère le décrit comme une personne qui" adorait lire. Il dévorait les livres. Il s'est vite forgé une personnalité"[1]. [...]
[...] Tout au long de sa carrière Lakhdar Brahimi s'est forcé de faire son travail du mieux qu'il pouvait. Il a pu acquérir la confiance de diplomates et d'hommes politiques différents à travers le monde, grâce notamment à son sérieux et son aisance à communiquer et à parler diverses langues. Il s'acharnera à faire prévaloir les principes onusiens et de promouvoir la paix à travers les missions qui lui sont confiées. En 2000 alors Secrétaire général adjoint chargé des missions spéciales d'appui aux efforts de prévention et de maintien de la paix, il dirigera le Groupe d'études sur les opérations de maintien de la paix. [...]
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