Le Japon
[...] Le gouvernement assure toujours que la déflation qui rongait le pays devrait disparaître d'ici à la fin 2005. La croissance a été de en 2004. L'Etat manque pourtant de ressources et la colossale dette publique ( du PIB) gonfle d'année en année. Le Japon vieillit. Le taux de chômage est aujourd'hui de un chiffre assez élevé pour l'Archipel des Japonais disent aujourd'hui faire partie de la classe moyenne. Il y a de moins en moins d'emplois à durée indéterminée. Selon l'OCDE des foyers japonais vivent sous le seuil de pauvreté. [...]
[...] Institutions Selon la Constitution du 11 février 1889, le Japon est gouverné par un empereur. L'empereur Akihito est le symbole de l'Etat et de l'unité du peuple. Depuis la Constitution du 3 novembre, il partage le pouvoir avec une Chambre des conseillers comprenant 252 membres et une Chambre des représentants. Il n'a pas de pouvoir exécutif et exerce des fonctions de représentation de l'Etat, conformément à la Constitution. La Diète (parce que les parlementaires sont très maigres)– le Parlement japonais le seul organe à détenir le pouvoir législatif. [...]
[...] Le contentieux historique entre Japonais et Chinois a rebondi en 2005 lors de la diffusion en Chine de manuels scolaires d'histoire minimisant ou niant les barbaries japonaises pendant la seconde guerre mondiale. D'importantes manifestations antijaponaises se sont déroulées en Chine, provoquant un incident diplomatique bilatéral. La diplomatie nippone obéit à une longue tradition multilatérale et répond à un besoin stratégique d'alliance avec les Etats-Unis. Alors que la politique étrangère reste un thème secondaire des campagnes électorales, M. Koizumi a adopté une posture nouvelle en soutenant la coalition anglo- américaine pendant la guerre en Irak. [...]
[...] Toutefois, la popularité de son gouvernement de droite n'a pas baissé. M. Koizumi a rapidement maté la rébellion interne du PLD contre sa réforme postale. En pleine campagne, il a ainsi recruté des femmes au profil très médiatique pour séduire les électeurs. L'homme a fait savoir qu'il ne restera pas au- delà de son mandat, qui prend fin en septembre 2006. A 59 ans, il a été élu en 2001 au poste de premier ministre. M. Koizumi fait figure de jeune dans un paysage politique à la culture gérontocratique. [...]
[...] A l'issue du scrutin, M. Koizumi a remporté une large victoire, en gagnant 296 sièges sur les 480 que compte la Chambre des représentants. Les Japonais avaient plébiscité, en 2001, Junichiro Koizumi, considéré comme l'homme du changement en rupture avec une longue tradition d'hommes politiques conservateurs, il a effectivement adopté un style atypique, un mélange d'ultralibéralisme et d'autoritarisme étatique. Le Japon est toujours confronté à de graves problèmes : économie en récession, inégalités sociales accentuées, déficit vertigineux des finances publiques, alignement inconditionnel sur les Etats-Unis et isolement dans la région. [...]
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