Fiche de relations internationales, questions internationales en PREP ENA: Inde-Pakistan
Le drame de la partition s'accompagne très rapidement d'une première guerre (octobre 1947-janvier 1949). Deux autres guerres éclatent en 1965 et 1971, ainsi qu'une grave crise sur la ligne de contrôle, en 1999 : la crise du kargil. Seule la guerre de 1971 n'a pas de rapport direct avec la question du Cachemire.
[...] Mais l'Inde exige au préalable le retrait des forces pakistanaises du Jammu-et-Cachemire. A défaut, elle refuse tout arbitrage international. Finalement, le 14 mars 1950, le Conseil de sécurité met un terme à l'existence de l'UNCIP. Il décida de nommer à sa place un représentant chargé d'arbitrer la seule question de la démilitarisation, le juge australien Owen Dixon. Il proposa, entre autre, de conduire la consultation région par région, ou encore de conduire la consultation dans la seule vallée du Cachemire, et de rattacher sinon chaque région selon la confession de ses habitants (Ladakh et Jammu rattaché à l'Inde, le reste du territoire au Pakistan). [...]
[...] Très rapidement, à la suite des essais nucléaires, la maison blanche envoie ses émissaires en Inde et au Pakistan. D'une part , elle enjoint les deux pays à éviter le déploiement de missiles afin de réduire les risques, de l'autre, elle les incite à la retenue et au dialogue (du reste Vajpayee, dés le 29 mai 1999, avait déjà repris, seul, l'initiative du dialogue, en proposant au Pakistan de mettre en place des mesures de confiance, et de s'engager mutuellement à renoncer à toute première frappe). [...]
[...] Deux autres guerres éclatent en 1965 et 1971, ainsi qu'une grave crise sur la ligne de contrôle, en 1999 : la crise du kargil. Seule la guerre de 1971 n'a pas de rapport direct avec la question du Cachemire. I. Le cachemire : foyer des tensions indo-pakistanaises A. Un conflit idéologique A 1. Deux conceptions antithétiques de la nation qui nourrissent les suspicions mutuelles A 2. Les deux parties se renvoient des arguments irrecevables par l'autre B. L'échec des tentatives onusiennes B 1. [...]
[...] Amnesty international a en particulier fait état de nombreuses violations des droits de l'homme, qui ne parlent pas en faveur de celle qui se veut la plus grande démocratie du monde Au début des années 1990, la terreur orchestrée par les groupuscules islamistes, et la répression indienne, sont à l'origine d'un millier de morts par an selon New Delhi, puis de 2000 par an à partir de 1993. Près du double selon Islamabad. B. Depuis le 11 Septembre : une nouvelle donne au Cachemire ? Les attentats du 11 Septembre change considérablement les enjeux du conflit. Pervez Moucharraf le comprend du reste très rapidement, et ne tergiverse pas à faire preuve de bonne volonté. Il réorganise l'armée et l'ISI, en évinçant discrètement tous ceux qui pourraient s'avéré trop favorable aux islamistes, et n'hésite pas à mettre en résidence surveillée certains des responsables extrémistes. [...]
[...] Si, tout d'abord, la communauté internationale se rapproche de la position indienne, et commence à user de son vocabulaire, l'Inde se trouve elle-même dans une dialectique délicate dans la mesure où, conformément à l'accord de Simla, elle refuse toute négociation autre que bilatéral. Les diplomates indiens doivent donc attirer l'attention du monde sur le terrorisme au Cachemire, tout en lui demandant de ne pas trop se mêler de cette question. Le Pakistan quant à lui, clarifié sa position, et arrêter un certain nombre de terroristes. [...]
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