Ce document est une fiche d'actualité sur la permanence des guérillas en Asie du Sud et du Sud-Est, sur leur évolution depuis la fin de la guerre froide, leurs liens avec le terrorisme...
La guérilla est une forme de guerre dissymétrique (qui oppose un adversaire faible à un adversaire fort). Les combats sont donc menés par de petites troupes mobiles. Les civils ne sont en théorie pas des cibles. (différence avec le terrorisme). La guérilla s'appuie sur des campagnes psychologiques pour acquérir des soutiens dans la population. Les conflits ethniques, même menés par des milices, ne peuvent être qualifiés de guérillas s'ils ne s'accompagnent pas d'un but politique clairement défini.
L'Asie du Sud comprend les pays suivants: Inde, Pakistan, Bangladesh, Népal, Bhoutan, Maldives et Sri Lanka.
L'Asie du Sud-est peut être définie comme la région comprenant: Laos, Thaïlande, Viêt Nam, Cambodge, Philippines, Indonésie, Singapour, Malaisie, Myanmar, Timor Leste et Brunei.
[...] Le conflit opposant Pakistan et Inde depuis 1947 est bâti sur la question du Cachemire, composé du Jammu et Cachemire et des Territoires du Nord du Pakistan. L'Inde revendique la totalité du Cachemire, se fondant sur la décision prise par son Maharadjah en 1947. Le Pakistan considère lui que le fait que la majorité de la population est musulmane place le Cachemire sous son autorité. Les deux armées se sont combattues (à nouveau) en 1999. Mais des actions de guérillas sont menées en permanence dans la région. [...]
[...] Les guérillas en Asie du Sud et en Asie du Sud-Est, de nos jours Asie du Sud : Inde, Pakistan, Bangladesh, Népal, Bhoutan, Maldives et Sri Lanka. Asie du Sud-est : Laos, Thaïlande, Viêt Nam, Cambodge, Philippines, Indonésie, Singapour, Malaisie, Myanmar, Timor Leste et Brunei. La guérilla est une forme de guerre dissymétrique (qui oppose un adversaire faible à un adversaire fort). Les combats sont donc menés par de petites troupes mobiles. Les civils ne sont en théorie pas des cibles. [...]
[...] Le conflit a fait morts en 2006 et depuis 30 ans. En Inde : Il existe des guérillas séparatistes au Nord dans le Punjab et dans l'Assam (également Jammu et Cachemire, cf. infra). Au Punjab, certains Sikhs demandent l'indépendance du Khalistan. Dans l'Assam, l'action est principalement menée par une armée de libération séparatiste (United Liberation Front of Asom) composée d'hindous qui parlent la langue de l'Assam. Leur but était au départ de contrer les immigrés venus du Bangladesh, mais ils sont aujourd'hui soutenus par ce pays et par le Pakistan, et prennent donc pour cibles les immigrés venus d'autres régions de l'Inde. [...]
[...] Ce dernier est par exemple responsable d'un attentat sur l'aéroport de Davao en mars 2003. La Commission des droits de l'homme de l'ONU fait elle état de meurtres inexpliqués et imputés à l'armée des Philippines. (21 février 2007) Au Myanmar (Birmanie) Les Karens du KNU mènent une guérilla pour l'indépendance du Kawthoolei depuis 1947. De telles velléités remontent au 19e siècle. (Fondation du KNA en 1881). Des pourparlers de paix ont été engagés en 1994, mais rompus en 1996. Les autres minorités ethniques (Shan, Kachin, Chin) ont, elles, signé l'accord de Panglong de 1948 qui leur reconnaît le droit à l'autonomie, mais pas à la sécession. [...]
[...] Guérillas et terrorisme Il existe en principe une différence de moyen : une guérilla est censée ne pas avoir des civils comme cible. Dans le sud des Philippines par exemple, Le FMIL se distingue du groupe terroriste Abu Sayyaf qui opère dans la même région, responsable par exemple de la prise d'otages de Jolo. L'armée philippine aurait maîtrisé ce groupe en janvier 2007, son chef Abu Salaiman ayant été tué lors d'opérations militaires Mais les guérillas ont parfois recours au terrorisme. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture