Dissertation sur la géopolitique actuelle de l'eau dans le monde et les problèmes liés à la répartition de cette ressource. Rappel sur l'importance de l'eau dans le monde, ce qui en fait un enjeu géopolitique majeur conduisant à des tensions internationales, et peut conduire à des « guerres de l'eau ».
[...] A cet égard, si la question de l'eau est aujourd'hui reléguée à un niveau subalterne, il est fort probable qu'il n'en soit pas de même dans les prochaines décennies. BIBLIOGRAPHIE Ouvrages : - ASSOULINE, Samuel, Géopolitique de l'eau. Nature et enjeux, Studyrama perspectives, Paris - LASSERRE, Frédéric, L'eau, enjeu mondial. Géopolitique du partage de l'eau, Le serpent à plumes, Paris Articles/dossiers de presse écrite : - DREYFUS, François-Georges, Eau et géostratégie au Moyen-Orient, in Géostratégique, juillet 2006. - LACOSTE, Yves, Géopolitique de l'eau, in Hérodote, - MIKAÏL, Barah, L'eau, un enjeu environnemental aux répercussions géopolitiques, in La revue internationale et stratégique, hiver 2005/2006. [...]
[...] Les exemples de la sorte sont nombreux. Les prévisions actuelles sembleraient donc accorder une crédibilité sérieuse à l'émergence de tels conflits, comme ce fut le cas, en particulier, concernant la guerre des Six-Jours. L'exemple de la guerre des Six-Jours La guerre des Six-Jours (1967) est souvent présentée comme étant l'exemple caractéristique d'une guerre de l'eau En effet, à partir de juin 1964 et la finalisation de la construction de l'Aqueduc national, Israël commence à pomper abondamment dans les eaux du Jourdain, pour assurer son approvisionnement en eau (à hauteur de 320 millions de mètres cubes par an). [...]
[...] Ainsi, pour reprendre l'exemple des tensions entre la Turquie, la Syrie et l'Irak (cf. II) d'autres facteurs sont à prendre en compte : les contentieux frontaliers entre ces trois pays, le soutien de la Syrie au PKK (mouvement indépendantiste kurde), la rivalité entre les gouvernements syrien et irakien, tous les deux issus du mouvement baas Ainsi, il est exceptionnel de trouver des conflits internationaux qui trouvent leur unique source dans le partage de l'eau, indépendamment de tout autre facteur. Ainsi, la notion de guerre de l'eau semble-t-elle relativement peu pertinente. [...]
[...] Les habitants des pays développés consommeraient entre trente et cinquante fois plus d'eau que ceux des pays en développement. II) Un enjeu géopolitique Ainsi, l'eau occupe une place centrale dans l'ensemble des sociétés humaines. Cette place acquise se traduit par une surexploitation des ressources, qui, ajouté à d'autres facteurs (en particulier naturels), entraîne de nombreuses pénuries, dont le nombre ne devrait cesser d'augmenter dans les prochaines années[6]. Cette rareté de l'eau explique qu'elle acquière alors une valeur géopolitique importante. Des pénuries nombreuses et croissantes Plusieurs facteurs peuvent être invoqués pour expliquer ces pénuries. Le facteur humain tout d'abord. [...]
[...] Ainsi, il n'y a pas eu, pendant longtemps, d'approche globale de la question. Il a fallu attendre les années 1970 pour voir émerger une première tentative de réglementation mondiale de cette question. La conférence sur l'environnement de Stockholm (1972) pose le principe de l'usage et de la répartition équitables selon lequel, l'exploitation de l'eau ne doit pas causer préjudice aux Etats en amont. Cependant, il faut attendre la convention de l'ONU de 1997, la Convention sur les utilisations des cours d'eau internationaux à des fins autres que la navigation, pour voir adoptée une approche réellement globale. [...]
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