Depuis les années 1980, la chute du bloc communiste, l'essor des nouvelles techniques d'information et de communication et d'Internet ont redonné un coup d'impulsion au processus de mondialisation.
En exploitant les différences de chaque société, les échanges commerciaux et culturels se développent à gde vitesse et tendent à définir une nouvelle organisation de l'espace mondial (...)
[...] Les capitaux circulent à travers le pays. Si le total des IDE s'élève chaque année en moyenne à 100 milliards de dollars, il faut préciser qu'ils st essentiellement tournés vers les pays riches et sont presque inexistants pour les pays les moins développés (seulement des IDE st destinés à l'Afrique). Ces diverses connexions à travers les territoires profitent particulièrement aux firmes transnationales (FTN) qui en st aussi les principaux acteurs. Les FTN proposent des produits made in world dont la conception, la production et la commercialisation traversent les frontières. [...]
[...] Les flux et échanges à travers le monde relient les territoires, et certains espaces sont inhérents à la mondialisation. Néanmoins, l'organisation de l'espace mondial connaît des disparités que la mondialisation semble entretenir. L'espace mondial s'organise autour de flux réels ou virtuels. Les échanges entre les pays du monde st des + divers et s'effectuent d'un continent à l'autre. La révolution du conteneur permet un transport massif d'un produit manufacturé d'un pays à un autre. Ainsi, le porte- conteneur Maersk transporte des tonnes de jouets fabriqués en Chine pour être offerts aux enfants européens lors des fêtes de Noël. [...]
[...] Il n'est pas douter que la mondialisation profite davantage à certains acteurs qu'à d'autres. Ainsi, parmi les échanges commerciaux cités précédemment, il faut préciser que 69% se font entre les pays de la Triade (Am. du N., Europe occidentale, Japon, Corée du lesquels ne représentent que 15% de la population mondiale. Les flux financiers et commerciaux ne se sont pas tant étendus à la planète entière. De certains chiffres marquent assez la domination de certains acteurs sur d'autres. En 2005, le chiffre d'affaires de la FTN étatsunienne automobile General Motors était 7 fois supérieur au PIB du Maroc. [...]
[...] La mondialisation organise de + en + l'espace mondial sous l'influence d'acteurs qui en maîtrisent ses disparités. Les sociétés deviennent interdépendantes. Il convient de souligner les risques de ces dépendances. La crise financière de 2008 a montré combien les économies étaient reliées, même pour le pire. Dans un entretien accordé récemment au Monde, l'économiste français Daniel Cohen évoque une 1ère crise de la mondialisation qui invite à la repenser et à en dégager de nouvelles règles pour corriger les inégalités et pallier les crises qu'elle entraîne. [...]
[...] L'immigration est en soit un premier flux mais en engendre d'autres. En effet, les migrations se font avant tout du sud vers le nord, et le travailleur immigré envoie une part de son salaire à sa famille restée dans son pays. Il faut ainsi savoir que le 1er revenu du Maroc est celui des émigrés qui envoient de l'argent à la famille. On peut évidemment observer des effets néfastes à ces flux de personnes et d'argent. D'abord, c'est une main d'œuvre formée dans un pays qui profite à un autre. [...]
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