France, seuil d'un nouveau conflit, relations internationales, Europe, guerre
On va revenir sur les relations internationales en Europe entre 1936/1938. En 1934, la peur du fascisme est conditionnée par des évènements extérieurs par exemple. Au début des 1930s, on a une Europe globalement apaisée : traité de Locarno, désoccupation de la Rhénanie, domination de régimes démocratiques dans la foulée de ce qui a été ouvert par la guerre. On assiste entre 1932/1939 à une déstabilisation générale, par paliers successifs, de l'ordre institué par les traités (d'abord en Asie à partir de 1931). La marche à la guerre a débuté. « La peste brune » fait tache sur l'Europe (Espagne, Roumanie, Tchécoslovaquie, Autriche, Hongrie). Les états démocratiques sont donc plutôt au Nord (Royaume-Uni, Belgique,Pays-Bas…)
[...] Une crise en Europe centrale débouche à nouveau sur un conflit mondial. Mais Mussolini propose une conférence, le 39 et le 30 sept à Munich. Daladier, Chamberlain, Mussolini et Hitler y participent. Cette conférence reprend et entérine l'essentiel des revendications allemandes. Les démocraties ont obtenu que l'occupation s'étale sur dix jours et que l'Allemagne nazie s'engage à maintenir l'indépendance du reste de la Tchécoslovaquie. C'est un triomphe de la diplomatie allemande. Les interprétations C'est un révélateur de deux stratégies qui ne sont pas les mêmes mais convergent en l'occasion : l'apaisement britannique : Chamberlain a été très critiqué pour sa naïveté, sa lâcheté, notamment par Churchill. [...]
[...] La peur de revivre une nouvelle guerre est aussi là ( morts). A droite on craint l'union avec l'URSS, à gauche on craint de radicaliser une situation politique déjà compliquée. Pour aller plus loin, il faut revenir sur les forces profondes qui conditionne la politqiue internationale (état d'esprit de la population, opinion, L'énormité du poids d'un pacifisme très diversifié représente un état géénral de l'opinion qui peut s ediviser en plusieurs sortes de pacifisme. -prmier type de pacifisme : le pacifisme absolu ou intégral, inconditionnel. [...]
[...] Roger Martin du Gard. tout même Hitler plutôt que la guerre le syndicat national des instituteur, des journaux comme la Patrie Humaine, la ligue des combattants de la paix. Ce pacifisme est très minoritaire : si tu veux la paix, prépare la paix quel qu'en soit le prix -second type : le révolutionnaire. Il est jusqu'en 1935 porté par le PCF. La paix est impossible en régime capitaliste, pour avoir la paix, il faut faire la révolution pour éviter la guerre internationale depuis que le Pc s'est rallié à la défense nationale, ce mouvement ne pèse pas grand-chose. [...]
[...] DALADIER forme un nouveau gouvernement très ambigu. Il est investi par une unanimité de l'Assemblée (seulement 5 contre). S'agit-il d'un gouvernement d'Union Nationale ? le gouvernement daladier va progressivement rompre avec le FP vers une alliance radicaux droite. Il déclare que la priorité est de remettre la France au travail. Le ministre des finances, Paul Reynaud, va permettre aux ents de trvailler plus que les 40h. Les accords de Munich sont rejetés en bloc. Le comité radical quitte ainsi le FP. [...]
[...] Les sondeurs posent trois questions : approuvez-vous les accords de Munich : oui non 37%. Pensez-vous que la France et la GB doivent résister à toute nouvelle menace de Hitler ? Oui non 17%. Pensez-vous qu'il faut donner des colonies à l'Allemagne si c'est le prix de la paix ? Oui non 33%. Commentaires : on ne sait pas grand-chose des conditions techniques de réalisation de cet échantillon car les archives de l'ifop ont brûlé pendant la seconde guerre mondiale. On a une forte minorité opposé à toute concession. [...]
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