Regroupement d'articles sur le thème 'La France et l'OTAN', en 3 pages
[...] Absente de deux comités. Paris ne participe ni au Comité des plans de défense ni au Groupe des plans nucléaires (NPG). Leur importance est relative, mais le premier est le forum des décisions liées à la structure militaire intégrée. fermer Le président américain devrait remercier le chef de l'Etat français de son geste de solidarité envers l'OTAN, et souligner que Washington ne voit que des avantages aux progrès de la politique européenne de sécurité et de défense (PESD), autrement dit de la défense européenne, comme le demande Paris. [...]
[...] LA FRANCE ET L'OTAN Les symboles comptent. En politique comme ailleurs, on ne les malmène pas sans risque. Depuis 1966, la France ne fait plus partie du commandement intégré de l'OTAN (l'Organisation du traité de l'Atlantique nord) tout en étant restée membre de l'alliance politique constituée autour des Etats- Unis pour faire face à l'URSS durant la guerre froide. De Gaulle a jugé, il y a quarante-deux ans, que le maintien de la France dans une structure militaire dominée par Washington était une atteinte à la souveraineté nationale. [...]
[...] Débat sur le retour complet de la France dans l'OTAN LE MONDE 13h49 Mis à jour le 15h23 En principe, les diplomates ont réglé le scénario : après que Nicolas Sarkozy se sera exprimé, jeudi 3 avril, à Bucarest, où se tient le sommet de l'OTAN, pour confirmer que la France a décidé d'envoyer des renforts militaires en Afghanistan et expliquer les conditions de son éventuel retour dans la structure militaire intégrée de l'Alliance atlantique, George Bush lui répondra. La France et l'OTAN Structure militaire. La France, sur décision du général de Gaulle, a cessé de participer aux commandements intégrés de l'OTAN le 7 mars 1966, pour recouvrer "l'entier exercice de sa souveraineté", mise à mal, selon lui, par la présence de soldats américains sur le sol français. Un retour progressif. [...]
[...] Sceptique quant aux chances de favoriser "plus d'Europe", M. Tessier estime que cette réintégration n'est pas forcément souhaitée par les partenaires européens de la France, qui devront abandonner des postes aux Français. François Bayrou est convaincu, de son côté, que, si la France renonçait à son "autonomie de jugement" au sein de l'Alliance atlantique, "l'ensemble de l'Europe se trouverait en situation d'alignement" sur Washington. En restant en dehors de la structure militaire intégrée de l'OTAN, la France dispose "d'une voix libre, capable, comme on l'a vu en Irak, de résister à un certain nombre de pressions et de choix stratégiques qui ne sont pas les nôtres", assure-t-il. [...]
[...] Or, en France, il ne s'agira pas d'une partie facile. Les socialistes, dans leur grande majorité, sont hostiles à un retour dans la structure militaire intégrée, qu'ils assimilent à un "alignement" sur Washington. Cette thèse du "virage atlantiste" est partagée par le Parti communiste et l'extrême gauche. Si les centristes proches d'Hervé Morin, ministre de la défense, se retrouvent sur la ligne défendue par Nicolas Sarkozy et Bernard Kouchner, ministre des affaires étrangères, François Bayrou, en revanche, est contre un retour dans une structure militaire que le général de Gaulle a décidé de quitter en mars 1966. [...]
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