Force est de constater que la France connaît effectivement une période difficile d'adaptation ainsi que des revers diplomatiques d'importance. Néanmoins, il serait défaitiste, voire fataliste, de se focaliser sur les difficultés et les défis que le pays doit relever sans s'attarder sur ses remarquables potentiels. Ainsi, les schémas de pensée qui ont façonné les analyses du siècle passé ne permettent certes plus l'interprétation du monde actuel. En ce sens, la France connaît un déclin relatif dans le monde actuel (I), mais sa position dépend avant tout de la capacité des hommes politiques à s'adapter à la nouvelle donne mondiale (II)...
[...] Un héritage de nos aïeuls qu'il serait misérable de gâter. Baverez a au moins le mérite de s'attaquer aux grands tabous de la politique française: les corporatismes, les acquis sociaux défendus becs et ongles par les intéressés, et qui défavorisent la société française tout entière. Outre-atlantique, l'évidente crise française affaiblit notre diplomatie, qui perd de sa prestance et de sa crédibilité. L'autorité de la France en Europe et dans le monde suppose que ses propres arrières matériels et spirituels soient résolument et intelligemment révisés. [...]
[...] - Potentiel de croissance énorme: France = réseau d'industriels, de PME, bon niveau d'éducation, bon IDH, etc. Aujourd'hui, les réformes semblent en marche - Presque tous en conviennent: les réformes sont nécessaires - Retraites, santé (vers un rééquilibrage des comptes), fonction publique (suppressions de postes à l'aune du papy- boom, grand projet de réforme de l'Etat) = vers le recul de l'Etat providence. - Influence européenne: nos partenaires se réforment tous chacun leurs tours, ex: All, le modèle suédois, etc. [...]
[...] - Manque de crédits pour la Recherche donc réduit les innovations (les US déposent 10 fois plus de brevets que la France en un manque de crédits pour l'enseignement supérieur (désarroi des étudiants, filières "bouchées, absence de coordination entre les universités, etc.) Oui, la France est en mauvaise posture. Peut lui être fatal pour l'avenir. Les Français se reposeraient-ils sur leurs lauriers, leurs "acquis" hérités de l'après-guerre, alors même que la France était déjà fragilisée? Plutôt qu'une régression sociale et économique, parler de désarroi des français (selon JP Fitoussi), face à la mauvaise situation économique, face à l'insupportable comportement des hommes politiques, etc. [...]
[...] - Etat: "la grande transformation" de Poliany Un manque évident de dynamisme économique, un traditionnel retard - Incapacité de se conformer aux critères de Maastricht nombreux dépôts de bilans, un marché de l'emploi qui stagne depuis 10 ans. - Face au dynamisme affiché au RU, en Espagne et en Italie. L'Amérique repart déjà, alors que la France reste "en panne". Le déclin de la France de la culture? - Difficultés de l'école, illettrisme, violences; Le conflit intermittent met en évidence la précarité des artistes. [...]
[...] Elargissement à l'Est= opportunités commerciales françaises (entreprises dynamiques: LVMH, Bouygues, Carrefour, - Le risque: la France ne doit pas miser uniquement sur l'Allemagne car le reste de l'UE= exaspérée (sommet GB-ALL-FR de septembre à Berlin, mal perçu) La France dans le monde: une position majeure Conclusion Triste bilan depuis 20 ans. Il n'y pas de fatalité dans le déclin. La France possède tous les outils pour s'en sortir. L'autorité de la France repose sur une très longue tradition d'excellence: culture, arts, science, lettres. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture